En cas de dissolution, Marine Le Pen ne cache pas sa volonté de se représenter malgré sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. En attendant son procès en appel, la députée a tenté une première fois de saisir le Conseil constitutionnel via une question prioritaire d’inconstitutionnalité qui devrait être rejetée par le Conseil d’Etat.
Le père de l’abolition de la peine de mort, Robert Badinter va faire son entrée au Panthéon le 9 octobre. Le professeur de droit public, Paul Cassia qui l’a côtoyé pour la rédaction de son livre « Robert Badinter, un juriste en politique » (ed Fayard, 2009) retrace le parcours « exceptionnel » d’un homme à la pensée et l’action constamment tournées vers la défense des libertés.
Après une journée de négociation avec les forces politiques, le Premier ministre démissionnaire s’est exprimé à 9h30 ce mercredi. Parmi les pistes de sortie de crise, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, qui avait porté la réforme contestée des retraites en 2023, s'est dit mardi ouverte à sa « suspension ».
Alors que l’idée d’une présidentielle anticipée infuse au sein du bloc central, les formations politiques de gauche, le PS en tête, demandent une énième fois la nomination d’un Premier ministre issu de leur rang sans trop y croire.
Le socle commun vit-il ses dernières heures ? Le chef de l’Etat a donné 48 heures au Premier ministre démissionnaire pour mener « d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays ». Après le patron des Républicains Bruno Retailleau, c'est au tour d'Hervé Marseille, le patron de l’UDI, de décliner.
Dissolution, présidentielle anticipée... 24 heures après la démission de Sébastien Lecornu, la France s’enfonce un peu plus dans la crise politique. Déclarations, analyses....Retrouvez toutes les dernières infos sur notre live.
27 jours à Matignon et puis s’en va. Sébastien Lecornu a dû se résoudre à démissionner ce matin quelques heures à peine après la nomination de son gouvernement resserré. La composition de cette équipe gouvernementale a profondément fracturé le socle commun. La méthode de Sébastien Lecornu et de son conseiller de l’ombre Thierry Solère n’y est pas pour rien.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a souhaité donner une preuve de la « rupture » qu’il entend incarner vis-à-vis de son prédécesseur en annonçant qu’il n’aura pas recours à l’article 49.3 de la Constitution. D’autres outils constitutionnels peuvent lui permettre de garder la main sur le budget. Mais tiendra-t-il jusque-là ?
Pour cette dernière journée de consultations avant la composition de son gouvernement, au cours de laquelle le Premier ministre reçoit le PS et le RN, Sébastien Lecornu a pris la parole pour annoncer qu’il renonçait à utiliser l’article 49.3 lors de l’examen du budget et appelle à un changement de méthode.
La promesse du gouvernement en 2023 de doubler la capacité des centres de rétention administrative (CRA) pour atteindre 3 000 places en 2027 ne sera pas tenue. C’est ce qui ressort d’un rapport de la sénatrice LR Marie-Carole Ciuntu, rapporteure spéciale de la mission immigration qui relève que les CRA sont « le moyen le plus sûr » d’exécuter les mesures d’éloignement.
Une mission d’information transpartisane du Sénat présentait, ce mercredi, son rapport adopté à l’unanimité en commission des lois sur l’exécution des peines. Lancée il y a 6 mois la mission préconise de recourir à des courtes peines de prison de moins d’un mois et de placer la réinsertion au cœur de la peine. Hasard de l’actualité, ce travail est remis après la condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec exécution provisoire. Alors que l’ancien chef d’Etat voit dans l’exécution de sa peine un bafouement de l’état de droit », aucune des 75 personnes auditionnées n’a relevé de « problème » avec ce dispositif.
La patronne de Radio France, Sibyle Veil reçoit, ce mardi, une quinzaine de sénateurs Les Républicains. L’objectif de cette rencontre : donner des gages aux élus sur le respect d’honnêteté de pluralisme et d’indépendance de l’information au sein du service public, quelques semaines après la diffusion de la vidéo montrant les journalistes, Thomas Legrand et Patrick Cohen en discussion avec des cadres socialistes au sujet notamment de la candidate LR à la mairie Rachida Dati.