Ancienne figure de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles », Geoffroy Lejeune est pressenti pour prendre la tête de la direction générale de la rédaction du JDD, désormais contrôlé par Vincent Bolloré. Une arrivée qui a conduit à une grève immédiate de la rédaction. L’année dernière, devant la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias, le magnat breton avait assuré que son intérêt pour les médias était purement économique.
Quelques jours après l’adoption au Sénat de l’article 3 du projet de loi d’orientation de la justice qui autorise l’activation à distance des téléphones portables à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire, le sénateur communiste Pascal Savoldelli lance un groupe de travail afin d’alerter sur les implications d’une telle mesure.
L’audition de Mohamed Sifaoui par la commission d’enquête sénatoriale sur le Fonds Marianne avait révélé que journaliste avait bénéficié d’un contrat de consultant avec le CIPDR. Un article de la Lettre A précise, ce mercredi, que ce contrat s’est fait au nom d’une entreprise qui appartient à au président du l’USEPPM, une association mise en cause dans l’affaire du Fonds Marianne.
Les associations de protection de l’enfance étaient auditionnées par la commission spéciale du Sénat chargée d’examiner le projet de loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique. Un texte qui transpose en droit français plusieurs règlements européens. Les représentants associatifs se sont montrés critiques sur les dispositions visant à contraindre les sites pornographiques à contrôler l’âge de leurs visiteurs, une obligation légale en France depuis 2021.
Le Parlement arrêtera ses travaux avant la fin du mois de juillet et plusieurs textes actuellement en examen resteront en suspens jusqu’au mois d’octobre, le Sénat étant renouvelé de moitié à la fin du mois de septembre. Mais cette échéance électorale n’aura pas d’impact sur le calendrier. Explications.
Après un mois de travaux, les auditions de la commission d’enquête du Sénat sur le Fonds Marianne se sont terminées la semaine dernière. En attendant la remise du rapport début juillet, on fait le point sur les ramifications mises en lumière par la Haute assemblée de cette affaire qui secoue l’exécutif.
Le sénateur socialiste, Gilbert-Luc Devinaz a déposé une proposition de loi visant à légaliser la consommation récréative du cannabis. Le texte cosigné par une partie de son groupe et les écologistes propose notamment de créer une « Agence nationale de contrôle et de gestion du cannabis ».
Reportée deux fois, l’audition de Mohamed Sifaoui devant la commission d’enquête du Sénat, s’est révélée riche en enseignements. Les élus ont appris que le journaliste et ancien directeur des opérations de l’USEPPM, une association mise en cause dans l’affaire du Fonds Marianne avait bénéficié d’un contrat de consultant avec le CIPDR. L’audition a également été marquée par des invectives de Mohamed Sifaoui, sur la défensive.
Pendant plus de trois heures, Marlène Schiappa a été sous le feu des questions des sénateurs de la commission d’enquête sur le Fonds Marianne. La ministre a consenti reconnaitre « sa responsabilité politique » dans l’attribution de subventions aux associations censées lutter contre les séparatismes, mais s’est surtout défaussée sur son cabinet et son administration.
C’est le moment fort de la commission d’enquête sénatoriale. Marlène Schiappa était auditionnée ce mercredi 14 juin à 10 heures par les parlementaires. L’ancienne ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, à l’origine du lancement du fonds en 2021 a du s’expliquer sur son rôle dans la sélection de plusieurs associations dont l’utilisation de fonds publics pour lutter contre les discours séparatistes, pose question. Sans convaincre les sénateurs.
En difficulté depuis sa nomination rue de Grenelle il y a un an, Pap Ndiaye pourrait faire les frais d’un prochain remaniement. Mixité scolaire, port des signes religieux à l’école, revalorisation des enseignants, lutte contre le harcèlement… Autant de dossiers où le ministre de l’Education peine à imprimer sa marque.
Mardi 13 juin, le Sénat a voté le projet de loi d’orientation et de programmation de la Justice pour la période 2023-2027. Le texte entérine d’une part un effort budgétaire et des embauches importantes. Il autorise d’autre part le gouvernement à prendre des mesures réglementaires pour réformer le code de procédure pénale. Dans le cadre du terrorisme ou du crime organisé, les enquêteurs pourront activer les téléphones portables à distance pour réaliser des écoutes.