Quelques jours après l’adoption à l’unanimité du Sénat d’une proposition de loi pour mieux armer la France contre les feux de forêts, un incendie vient de ravager 1.000 hectares de végétation dans les Pyrénées-Orientales. Le texte qui a pour but de renforcer les dispositifs de prévention, pourrait être adopté avant l’été par le Parlement.
Dans un courrier adressé au président de la commission des lois, le patron des sénateurs écologistes, Guillaume Gontard demande la mise en place « d’une mission flash » pour faire la lumière sur les conditions du maintien de l’ordre lors de la manifestation de Sainte-Soline le 25 mars dernier.
La commission d’enquête sur TikTok a auditionné ce jeudi les eurodéputés, Nathalie Loiseau et Raphaël Glucksmann pour évoquer les formes d’ingérence de la Chine sur les institutions européennes. L’audition a porté notamment sur l’opportunité d’interdire le réseau social en Europe.
Ce mercredi, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Un texte qui prévoit l’expérimentation de la vidéosurveillance automatisée par intelligence artificielle, les tests génétiques pour les contrôles antidopage ou encore contre les militants écologistes qui interrompent les évènements sportifs.
La majorité sénatoriale de la droite et du centre a adopté une proposition de résolution « exprimant la gratitude et la reconnaissance du Sénat aux membres des forces de l’ordre ». Les groupes de gauche n’ont pas souhaité prendre part au vote et ont dénoncé « un texte manichéen » et « opportuniste ».
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l’Agriculture a été interpellé par le sénateur écologiste, Joël Labbé, sur une récente enquête de l’Anses faisant état de la présence de résidus d’un fongicide, S-métolachlore, dans l’eau du robinet. Depuis son élection en 2011, le sénateur a relevé qu’en matière de lutte contre les pesticides « très peu de choses ont avancé ».
Une première au Parlement. La nomination du maire LR de Charleville-Mézières (Ardennes), Boris Ravignon, à la tête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a été rejetée ce mercredi par les députés et les sénateurs. Sa candidature faisait suite à une proposition du président de la République.
Malgré un large rejet de la réforme des retraites par les Français, la gauche peine à capitaliser son combat dans les sondages d’opinion. Au Sénat, où les groupes, socialiste, communiste et écologiste ont travaillé main dans la main contre la réforme, l’heure est venue de passer à une nouvelle phase de la Nupes en formant une union sans parti hégémonique pour définir un programme commun.
Alors que la suite du quinquennat semble suspendue à la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, les sénateurs ne voient pas venir de pistes de sortie de crise de la part du gouvernement et notent un inquiétant allègement du calendrier parlementaire d’ici la fin du mois de juin.
Mercredi devant le Sénat, Gérald Darmanin a créé la polémique en s’en prenant à la Ligue des droits de l’Homme, notamment pour avoir documenté le dispositif de maintien de l’ordre lors de la manifestation de Sainte-Soline. « La question est de savoir si c’est la position de l’Etat ou un dérapage de plus du ministre », veut savoir Henri Leclerc, avocat pénaliste et ancien président de la Ligue des droits de l’Homme (1995-2000). Entretien.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a créé la polémique en s’en prenant à la Ligue des droits de l’Homme, notamment pour avoir documenté le dispositif de maintien de l’ordre lors de la manifestation de Sainte-Soline. Entretien avec l’historien, Emmanuel Naquet, auteur de « Pour l’humanité : La Ligue des droits de l’homme, de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 » (ed. PUR) et de « Etre dreyfusard, hier et aujourd’hui (ed. PUR)
Lors de son audition devant la commission des lois du Sénat sur les débordements des dernières manifestations, Gérald Darmanin a laissé entendre qu’une remise en cause des subventions de la Ligue des Droits de l’Homme pouvait être envisagée. Il s’est appuyé notamment sur un arrêté de la préfète des Deux-Sèvres contestée en justice par l’association.