Au lendemain du vote de l’amendement de Philippe Bas (LR) à une proposition de loi visant à inscrire l’IVG dans la Constitution, la majorité sénatoriale de la droite et du centre est groggy. Elle estime que la version retenue ne constitutionnalise pas le droit à l’IVG et « ne sert à rien ». « Philippe Bas a voulu passer pour le progressiste de service », lâche le sénateur centriste, Loïc Hervé.
Après le vote historique du Sénat sur la constitutionnalisation du droit à l’IVG, Philippe Bas (LR), auteur de l’amendement de compromis adopté hier soir, met la pression sur l’exécutif. « Il faut qu’il dise s’il veut un référendum ou s’il veut qu’on passe par le Congrès »
Au terme d’un débat tendu, le Sénat a finalement adopté l’amendement de compromis du sénateur LR, Philippe Bas à la proposition de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Un vote plutôt inattendu tant la majorité sénatoriale de droite était opposée à ce texte.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la Première ministre a une nouvelle fois défendu la réforme des retraites, indispensable selon elle pour sauver le système par répartition.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le Sénat a débuté l’examen de la proposition de loi sur la lutte contre l’occupation illicite des biens. Le texte, défendu par le gouvernement et la majorité sénatoriale de droite, vise à mieux protéger les propriétaires contre les squatteurs et les loyers impayés. Pour la gauche, il ne fait que « criminaliser la précarité ».
Le Sénat examine ce mardi une proposition de loi défendue par la majorité présidentielle et la droite, décriée par la gauche et les défenseurs des mal-logés. Il vise à mieux protéger les propriétaires contre les squatteurs et les loyers impayés.
Plusieurs fois reporté, le projet de loi immigration sera présenté en conseil des ministres, mercredi 1er février. Le texte propose d’allier la lutte contre l’immigration illégale et régularisation par le travail. Un « en même temps », dénoncé par la droite sénatoriale dont l’exécutif entend pourtant s’appuyer pour faire adopter le projet de loi.
Coup d’envoi ce lundi de l’examen du budget rectificatif de la Sécurité sociale, véhicule législatif de la réforme des retraites. Députés et sénateurs disposent de 50 jours pour se prononcer sur le texte. Dans le cas contraire, la réforme pourrait passer par ordonnance. Explications.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel devrait être facilement réélu à la tête du PCF lors du prochain congrès du parti en avril. Le texte d’orientation de la direction sortant a rassemblé les suffrages de 82 % des militants, ce week-end.
Philippe Bas (LR) a pris de court la majorité sénatoriale et les élus de gauche en proposant une rédaction alternative à l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. La proposition de loi déjà votée à l’Assemblée, arrive en séance publique le 1er février. Jusqu’à présent la droite sénatoriale s’était farouchement opposée à une évolution constitutionnelle en ce sens.
Le maire de Nevers a pris la décision de faire venir par avion, une fois par semaine, des médecins en provenance de Dijon. Un remède, selon lui, à la désertification médicale de sa commune mais aussi aux dérives des coûts des intérimaires. « Une bonne idée » pour la sénatrice centriste du département, Nadia Sollogoub qui regrette toutefois le traitement médiatique peu flatteur pour son département.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le garde des Sceaux a été interrogé sur rapatriement de 15 femmes et 32 enfants des camps de prisonniers djihadistes en Syrie. « Nous rapatrions à la demande à chaque fois que c’est possible », a-t-il souligné.