L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.
Après la suspension de la réforme des retraites annoncée par Sébastien Lecornu, les socialistes ont décidé de renoncer à voter la censure pour laisser place au « pari » du débat parlementaire. « Je pense qu'ils étaient tellement prêts à faire ça (...) que ça a empêché notre nomination » à Matignon, explique sur Public Sénat ce jeudi 16 octobre Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.
Gel du barème de l’impôt sur le revenu, « année blanche » pour les prestations sociales et les pensions de retraite, fiscalisation des indemnités journalières pour affection longue durée… De nombreuses mesures prévues dans les projets de loi de finances de l’État et de la Sécurité sociale doivent participer à l’effort budgétaire demandé par Sébastien Lecornu. Certaines risquent d’affecter fortement le quotidien des contribuables.
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, le Parti socialiste a indiqué ne pas censurer d’emblée le nouveau gouvernement. Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner se réjouit de la « réponse très claire » obtenue sur cette revendication du PS, mais assure ne pas donner « un blanc-seing » à l’exécutif.
Le Haut conseil des finances publiques, une instance rattachée à la Cour des comptes, a rendu son avis sur le projet de budget présenté par Sébastien Lecornu. L’organisme estime que certaines des projections économiques établies par le gouvernement dans son texte sont trop « optimistes », notamment sur la croissance.
Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.
Sébastien Lecornu va prononcer ce mardi 14 octobre sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes attendent du Premier ministre une suspension de la réforme des retraites pour ne pas le censurer. Invité de Public Sénat, François Patriat estime que le PS se livre en vérité à une « partie de poker menteur ».
Au lendemain de la nomination de son deuxième gouvernement, le Premier ministre Sébastien Lecornu a reçu ses nouveaux ministres à Matignon ce lundi 13 octobre. Une « seule mission » a été fixée par l’ex-ministre des Armées à son équipe : « Dépasser cette crise politique ».
Pour éviter de censurer le gouvernement du Premier ministre Sébastien Lecornu, le Parti socialiste réclame entre autres la suspension de la réforme des retraites. Une solution inéluctable pour l’eurodéputé Renew Bernard Guetta, invité de Public Sénat ce lundi. « C'est absolument nécessaire pour la stabilité politique du pays », affirme-t-il.
Retenus depuis deux ans dans la bande de Gaza, les 20 otages israéliens toujours vivants ont été libérés ce lundi 13 octobre par le Hamas. « C’est une étape cruciale pour le cessez-le-feu », salue l’eurodéputé Renew Bernard Guetta, invité de Public Sénat. Mais « une étape cruciale pour la paix, ça, c'est vraiment une autre question », ajoute-t-il.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu prononcera sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale mardi 14 octobre, a indiqué la nouvelle porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, ce lundi.
Plusieurs centaines de milliers de personnes – plus d’un million de personnes selon la CGT – ont défilé ce jeudi 18 septembre partout en France contre les mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement de François Bayrou. Une mobilisation massive à l’appel de l’intersyndicale, de nouveau réunie deux ans et demi après la contestation de la réforme des retraites, mais qui s’était soldée par un échec des revendications. Parmi les salariés, « il y a une demande d’unité syndicale », souligne Dominique Andolfatto, universitaire spécialiste du syndicalisme.