La loi d’orientation agricole a été adoptée par le Parlement le 20 février. Un texte plutôt bien accueilli par les exploitants, mais très critiqué par la gauche. « Après l’agribashing, on a maintenant l’écologie-bashing », fustige Olivier Faure ce mercredi 26 février. Le Premier secrétaire du Parti socialiste regrette que le gouvernement mène selon lui « un combat contre la norme, de tout ce qui est de l’ordre de la régulation, contre la science elle-même ».
La France continue de s’opposer à l’accord de libre-échange du Mercosur, conclu par la Commission européenne avec plusieurs pays d’Amérique du Sud en décembre. « On continue de se mobiliser avec nos partenaires pour avoir une minorité de blocage et refuser cet accord en l’état », a indiqué Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce mercredi lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Selon lui, plusieurs pays, dont l’Italie et la Pologne, « partagent les préoccupations » françaises sur le texte.
Laurent Wauquiez vise de nouveau l’Office français de la biodiversité (OFB). Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale appelle à dissoudre l’agence, quelques semaines après avoir décrit ses fonctionnaires comme « une coalition d’idéologues ». « Des agents qui contrôlent les agriculteurs avec un pistolet à la ceinture, ce n’est pas acceptable », a-t-il lancé ce mercredi 26 février, durant sa visite au Salon de l’Agriculture.
L’ex-Premier ministre Michel Barnier était présent ce mercredi 26 février au Salon de l’agriculture, à Paris. L’occasion pour lui de saluer l’adoption au Parlement de la loi d’orientation agricole, un texte « très important ». Mais le travail doit se poursuivre pour « tenir les engagements » pris pour les agriculteurs dans la durée. « Il ne faut pas avoir la mémoire courte », exhorte ainsi Michel Barnier.
Après un ultime vote au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole est définitivement adopté par le Parlement. La version finale du texte intègre de nombreuses dispositions introduites par les sénateurs. La gauche et les écologistes dénoncent des reculs environnementaux. Explications.
À peine voté au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole a fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire. La nouvelle version du texte laisse la part belle à plusieurs mesures introduites par les sénateurs, notamment le principe de « non-régression » de la souveraineté alimentaire et la dépénalisation de certaines atteintes à la biodiversité. L’opposition dénonce un débat « au pas de charge ».
Le Sénat a approuvé ce mardi la création d'un guichet départemental unique pour les transmissions d'exploitations agricoles, l'une des mesures clés du projet de loi d'orientation agricole.
Le texte de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, finalisé le 6 décembre, a été dévoilé cette semaine par la Commission européenne. Il prévoit une réduction drastique, voire la suppression des droits de douanes sur des quotas de produits fabriqués de part et d’autre de l’Atlantique. La France continue de s’opposer à ce texte, alors que les volumes de denrées agricoles concernés soulèvent l’inquiétude de nombreuses filières.
Adopté à l’Assemblée nationale en mai dernier, le projet de loi d’orientation agricole n’avait pas encore été inscrit à l’ordre du jour du Sénat par le nouveau gouvernement. C’est désormais chose faite. Le texte sera examiné en séance à partir du 14 janvier, annonce la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.
En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
Parmi les nombreux chantiers mis à l’arrêt par la dissolution, la résolution de la crise agricole s’annonce comme l’un des plus brûlants. Sans attendre la formation d’un nouveau gouvernement, le premier syndicat de la profession formule donc ses propositions et dénonce l’inaction de l’État.