Lors d’une conférence à Bercy réunissant investisseurs et entreprises de défense, Éric Lombard a annoncé la mise en place d’un « produit » pour permettre aux français qu’ils le « souhaitent » d’investir dans la défense.
Dans ce climat géopolitique tendu et les annonces de réarmement, le gouvernement espère doubler le nombre de réservistes d’ici dix ans. La sénatrice Marie-Arlette Carlotti entend « faciliter et rendre accessible » cet engagement volontaire.
À l’instar d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait « dépenser davantage » dans notre défense, et « revisiter nos choix budgétaires », après les récentes déclarations de Donald Trump sur le conflit ukrainien. « Il faut que l’on ait les moyens d’être suffisamment dissuasifs », acquiesce le sénateur Cédric Perrin.
Retraités, entreprises, agriculteurs… Si la motion de censure est votée par une majorité de députés, ce mercredi 4 décembre, le budget de la Sécurité sociale tomberait en même temps que Michel Barnier. Le budget de l’Etat serait lui à l’arrêt. Qui a le plus à perdre et à gagner ?
Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Alors que l’Élysée tente de conserver un lien avec Dakar depuis l’élection d’un nouveau président en mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué l’action d’Emmanuel Macron lors d’une conférence donnée ce 16 mai. Une intervention qui « recadre » les relations entre les deux pays, un mois et demi après l’accession d’un parti souverainiste au pouvoir au Sénégal.
Interrogé lors d’une conférence de presse sur la doctrine française en matière de ventes d’armes à Israël après la publication d’un article du média Disclose, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a réaffirmé que la France se contente de fournir de l’équipement défensif et des licences destinées à la « réexportation ».
L’accord bilatéral de sécurité signé le 16 février par Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky sera débattu ce mardi à l’Assemblée nationale et mercredi au Sénat. Il prévoit notamment la fourniture de 3 milliards d’euros d’aides militaires supplémentaires en 2024.