À l’issue de trois mois de travaux, une mission sénatoriale appelle à une série d’actions pour éviter un démantèlement d’Atos et protéger ses activités souveraines. Elle appelle notamment à des prises de participation et un contrôle plus fin en cas d’investissements étrangers.
Atos (4)
Quatre mois après avoir opposé une fin de non-recevoir aux parlementaires qui souhaitaient une acquisition par l’État des secteurs sensibles du fleuron informatique, le gouvernement change d’approche. Dans une lettre adressée à l’entreprise, il se dit prêt à racheter les actifs sensibles.
Auditionnés devant la mission d’information sénatoriale, le président du conseil d’administration et le directeur général de la société se sont montrés confiants sur l’avenir de leur groupe, après des accords de liquidités conclus ces derniers jours. Lourdement endetté, le fleuron français de l’informatique a toujours besoin d’énormes apports financiers, le temps de relever la tête. Les sénateurs appellent l’État à davantage d’engagement.
Le Sénat se penche sur les difficultés de l’entreprise Atos : un sujet « brûlant et important »
Le sénat s’apprête à lancer une mission d’information au sujet d’Atos, l’entreprise informatique française en grande difficulté économique, sur fond de rachat et d’enjeu de souveraineté nationale.