Auditionné par le Sénat, ce mercredi 11 juin, Joshua Zarka l’ambassadeur d’Israël devant le Sénat a estimé que la reconnaissance annoncée de l’Etat palestinien par la France pourrait avoir un impact sur la sécurité d’Israël. Il a par ailleurs vivement réfuté les accusations de « génocide », sans contester pour autant le chiffre de 50 000 morts, régulièrement cité côté palestinien.
Sur les six membres d’équipage de nationalité française qui se trouvaient à bord du voilier humanitaire Madleen, arraisonné en début de semaine par Israël, deux sont déjà rentrés en France. Les quatre autres, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, contestent le fait d’être entrés illégalement sur le territoire hébreu. « Le but est de les mettre dans un avion pour la France le plus vite possible », a fait savoir Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France ce mercredi 11 juin, à l’occasion d’une audition au Sénat.
Plusieurs chargements de pièces détachées militaires, fabriquées en France à destination d’Israël, sont bloqués au port de Fos-Marseille, face au refus des dockers de « participer au génocide en cours ». De son côté, le gouvernement français a toujours assuré que le matériel vendu à Israël était soit défensif, soit destiné à la revente. Mais l’absence de transparence sur les ventes d’armes consenties par l’Etat nourrit les suspicions au sein de la classe politique.
La pression internationale s’accentue ces derniers jours pour pousser Israël à interrompre son offensive meurtrière sur Gaza. Après plus d’un an et demi de guerre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est toujours en poste, soutenu par ses alliés issus de plusieurs formations d’extrême-droite. Ses partenaires, essentiels à sa survie politique, menacent de quitter sa coalition en cas de cessez-le-feu. Dans le même temps, l’opposition, divisée, ne parvient que péniblement à faire entendre sa voix.
Le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard, a condamné ce 5 février les propos du président américain. Donald Trump veut « prendre le contrôle de la bande de Gaza ». Il appelle à une réaction forte de la diplomatie française, à travers une reconnaissance de l’État palestinien.
Ce 17 janvier, le cabinet de sécurité du gouvernement israélien a validé l’accord de cessez-le-feu, conclu avec le Hamas dans la bande de Gaza. Un conseil des ministres doit se réunir dans la foulée pour donner son accord final, qui ouvrira la voie à la libération au début de la trêve dimanche 19 janvier, et la libération le même jour des premiers otages.
La conclusion d’une trêve entre Israël et le Hamas doit être entérinée ce jeudi 15 novembre. Cet accord, tel que dévoilé par les médiateurs et certains journaux israéliens, devrait entrer en vigueur dimanche pour ensuite se décliner en trois étapes.
Malgré les avertissements d’une large partie de la communauté internationale, les parlementaires israéliens ont voté lundi plusieurs mesures d’interdiction contre l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, largement implantée dans la bande de Gaza. Auprès de Public Sénat, Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l'iReMMO, l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, et Daniel Charbit, professeur de science politique à l’Open University of Israel, décryptent les motivations et les conséquences de cette décision.
Loin « d’éliminer le Hamas », l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh ne devrait pas déstabiliser le mouvement qui repose sur une organisation collégiale. Par ailleurs l’assassinat compromet la poursuite des négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages retenus à Gaza.
Invité ce mercredi 29 mai de Public Sénat, Jordan Bardella, tête de liste RN pour les élections européennes, a dénoncé les positions de LFI sur le conflit à Gaza et leur attitude dans le débat public. Le président du RN estime que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est plus d’actualité depuis les attaques du 7 octobre.
Le gouvernement a lancé lundi 6 mai des « assises de lutte contre l'antisémitisme » pour renforcer les moyens de lutte contre un phénomène en pleine expansion depuis l’embrasement de la situation au Proche Orient, et qui touche notamment la jeunesse. Selon une enquête Ifop, 35% des 18-24 ans estime qu'il est normal de s'en prendre à des juifs en raison de leur soutien à Israël.
Alors que Sciences po a choisi la voix de la négociation avec les étudiants propalestiniens qui bloquent l’établissement, la présidente de la région Île-de-France a annoncé lundi suspendre les fonds publics que le conseil régional alloue chaque année à la célèbre école. L’élue estime que la communauté éducative a cédé devant « une minorité de radicalisés ».