Les Républicains, réunis ce 28 juin pour la première fois en Conseil national depuis deux ans, ont procédé à un profond renouvellement des instances : équipe dirigeante, bureau politique, ou encore commission nationale d'investiture.
Un mois après sa large élection à la tête du parti, Bruno Retailleau a conclu la première réunion du Conseil national des Républicains depuis 2023. Un « congrès de refondation » et un « point de départ » qui illustrent, selon lui, le « retour de la droite » en France.
Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
Au micro de Public Sénat, Ian Brossat, sénateur communiste de Paris, accuse le gouvernement de verser dans la surenchère judiciaire pour « masquer » ses manquements en termes de sécurité le soir du match PSG-Inter Milan. Il épingle notamment le bilan du ministre de l’Intérieur.
Depuis les violences qui ont émaillé la victoire du PSG en Ligue des Champions, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin occupent l’espace médiatique pour promettre une réponse pénale ferme à l’encontre des auteurs, sans aucune arrière-pensée électorale assure le ministre de l’Intérieur à Public Sénat.
Interpellé sur les violences qui sont venues entacher le sacre du PSG en Ligue des Champions, samedi 31 mai, le ministre de la Justice a évoqué le « gap très important » entre le nombre de personnes interpellées et celles finalement gardées à vue par les services de son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Il propose un renforcement de l’arsenal législatif, notamment « la suppression du sursis ».
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau a qualifié précisément les motivations du meurtrier d’Hichem Miraoui, coiffeur tunisien, tué par son voisin, ce week-end dans la commune de Puget-sur-Argens.
Après l’attaque commise dans le Var samedi dernier, qui a coûté la vie à un Tunisien et blessé un homme d’origine turque, la justice antiterroriste s’est saisie de l’affaire. C’est la première fois que le qualificatif de terrorisme est retenu pour un crime relevant d’une idéologie d’extrême droite.
Après les violences qui ont émaillé la célébration de la victoire du PSG en Ligue des Champions samedi, la polémique enfle. D’un côté sur le schéma de maintien de l’ordre, accusé d’être défaillant, de l’autre sur le mot de « barbares » utilisé par Bruno Retailleau pour qualifier les casseurs. Le ministre de l’Intérieur porte depuis longtemps une vision très ferme sur le sujet : en 2018, il était l’auteur d’une proposition de loi « anti-casseurs », reprise plus tard par le gouvernement d’Edouard Philippe.
Dans le sillage de ses consultations transpartisanes sur le scrutin proportionnel pour les élections législatives, le Premier ministre François Bayrou a reçu aujourd’hui les représentants des Républicains. A la sortie de la réunion, Bruno Retailleau a déclaré « refuser de porter » une telle réforme.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député RN de Moselle, Laurent Jacobelli a mis en cause la gestion des violences après la victoire du PSG en Ligue des champions. Le député évoque une « défaite de la sécurité » et pointe la responsabilité de Bruno Retailleau.