Interpellé sur les violences qui sont venues entacher le sacre du PSG en Ligue des Champions, samedi 31 mai, le ministre de la Justice a évoqué le « gap très important » entre le nombre de personnes interpellées et celles finalement gardées à vue par les services de son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Il propose un renforcement de l’arsenal législatif, notamment « la suppression du sursis ».
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau a qualifié précisément les motivations du meurtrier d’Hichem Miraoui, coiffeur tunisien, tué par son voisin, ce week-end dans la commune de Puget-sur-Argens.
Après l’attaque commise dans le Var samedi dernier, qui a coûté la vie à un Tunisien et blessé un homme d’origine turque, la justice antiterroriste s’est saisie de l’affaire. C’est la première fois que le qualificatif de terrorisme est retenu pour un crime relevant d’une idéologie d’extrême droite.
Après les violences qui ont émaillé la célébration de la victoire du PSG en Ligue des Champions samedi, la polémique enfle. D’un côté sur le schéma de maintien de l’ordre, accusé d’être défaillant, de l’autre sur le mot de « barbares » utilisé par Bruno Retailleau pour qualifier les casseurs. Le ministre de l’Intérieur porte depuis longtemps une vision très ferme sur le sujet : en 2018, il était l’auteur d’une proposition de loi « anti-casseurs », reprise plus tard par le gouvernement d’Edouard Philippe.
Dans le sillage de ses consultations transpartisanes sur le scrutin proportionnel pour les élections législatives, le Premier ministre François Bayrou a reçu aujourd’hui les représentants des Républicains. A la sortie de la réunion, Bruno Retailleau a déclaré « refuser de porter » une telle réforme.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député RN de Moselle, Laurent Jacobelli a mis en cause la gestion des violences après la victoire du PSG en Ligue des champions. Le député évoque une « défaite de la sécurité » et pointe la responsabilité de Bruno Retailleau.
Depuis son entrée au gouvernement à l’automne 2024, la courbe de popularité de Bruno Retailleau ne cesse de croître. D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, il s’impose désormais comme le leader de la droite et se rapproche d’Edouard Philippe.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur la délinquance financière, Bruno Retailleau a esquissé plusieurs pistes d’action essentiellement en lien avec la lutte contre le narcotrafic, comme un recours plus accru à la présomption de blanchiment.
Invité de la matinale de Public Sénat, François Patriat, est revenu sur les dissonances au sein du groupe central après les propositions de Gabriel Attal sur le port du voile. Le patron des sénateurs Renaissance assure également que le macronisme est « une philosophie qui survivra ».
Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…
Le nouvel homme fort de la droite a annoncé mardi dernier, devant les sénateurs LR, son intention de convoquer un nouveau congrès du parti dont il vient de prendre la présidence. Le principe de la primaire pour 2027 devrait rester mais gagnera « en souplesse ».
Le nouveau président de LR Bruno Retailleau a désigné mercredi ses proches à la tête du parti l’eurodéputé François-Xavier Bellamy et son directeur de campagne Othman Nasrou. L’entourage de Laurent Wauquiez a démenti l’information selon laquelle un poste de vice-président lui a été proposé.