L'examen du budget avait été stoppé net par la censure du gouvernement Barnier en décembre. Son successeur François Bayrou a fixé comme feuille de route, 32 milliards d'euros d'économies et 21 milliards d'euros d'impôts pour ramener le déficit à 5,4% du PIB. Les sénateurs ont adopté le texte le 23 janvier avec de nombreuses modifications. Après la commission mixte paritaire qui a permis de trouver un compromis, le texte a été définitivement adopté au Parlement après l'utilisation du 49.3 à l'Assemblée et un ultime vote au Sénat. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2025.
Depuis le congrès de l’Association des maires de France (AMF), le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien aux élus qui protestent contre les ponctions de cinq milliards d’euros prévues dans le projet de loi de finances 2025.
Fustigeant les économies demandées aux collectivités territoriales dans le budget 2025, le président du groupe socialiste au Sénat a accusé le Premier ministre de « mettre à genoux les élus de la République au plan local ». « Je vous ai connu plus mesuré », lui a rétorqué Michel Barnier, sous les protestations de la gauche et les applaudissements de la majorité sénatoriale.
Dans la foulée de la publication du rapport du Sénat sur le déficit, quatre anciens membres du gouvernement, parmi lesquels, Bruno Le Maire ont dénoncé « un réquisitoire d’opposants politiques, truffé de mensonges ». Le président socialiste de la commission des finances, Claude Raynal leur répond.
Un rapport de la commission des finances du Sénat sur la mission « Enseignement scolaire » du projet de loi de finances pour 2025, relève que si la réforme du choc de savoirs peut avoir des « effets bénéfiques sur les élèves », la mise en œuvre des groupes de niveau au collège s’est révélée « complexe et coûteuse ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le maire (Horizons) de Nice, Christian Estrosi, a réagi à la menace de vote d’une censure du budget par le Rassemblement national, de nouveau brandie par Marine Le Pen ce mercredi. D’après lui, une telle décision pourrait conduire à une « crise économique et sociale » et à la « banqueroute ».
Auditionné par la commission des lois du Sénat sur son budget pour 2025, le ministre de la Justice, Didier Migaud a confirmé que les crédits seront rehaussés pour se rapprocher des engagements de la loi de programmation de la Justice. Toutefois, Didier Migaud a de nouveau indiqué que le plan 15 000 places de prison supplémentaires d’ici 2027 ne serait pas tenu.
Une défense en rang serré de Bruno Le Maire, Gabriel Attal, Elisabeth Borne et Thomas Cazenave. Un brief a été organisé au dernier moment pour dénoncer les conclusions au vitriol du rapport d’information du Sénat sur le déficit. « Ce n’est pas un rapport, c’est un réquisitoire d’opposants politiques, truffé de mensonges, d’approximations et d’affirmations spécieuses », attaque l’ex-ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. « Il faut qu’on garde nos nerfs », répond le sénateur Jean-François Husson, « plutôt que s’engager dans des polémiques ».
Des dizaines d’élus locaux se sont rassemblés lors du Congrès des maires et ont revêtu une écharpe noire à la place de leur ruban tricolore, ce mardi, dans le principal hall de la porte de Versailles, à Paris. Une « action forte » destinée à protester contre les économies demandées par le gouvernement aux collectivités territoriales, dont les communes. Le président de l'AMF, David Lisnard, et son numéro 2, André Laignel, ont tous deux participé à cette opération.
Si les moyens alloués à la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » sont réduits dans le projet de loi de finances 2025, le tour de vis va essentiellement s’opérer sur la planification écologique et les contrôles sur l’alimentation. Les 70 mesures promises aux agriculteurs en début d’année devraient pouvoir être tenues selon les sénateurs.
Les conclusions du rapport d’information du Sénat sur le dérapage du déficit public sont sans appel : « Irresponsabilité budgétaire », « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », « mystification », « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif »… Les mots sont durs pour les gouvernements précédents.