L'examen du budget avait été stoppé net par la censure du gouvernement Barnier en décembre. Son successeur François Bayrou a fixé comme feuille de route, 32 milliards d'euros d'économies et 21 milliards d'euros d'impôts pour ramener le déficit à 5,4% du PIB. Les sénateurs ont adopté le texte le 23 janvier avec de nombreuses modifications. Après la commission mixte paritaire qui a permis de trouver un compromis, le texte a été définitivement adopté au Parlement après l'utilisation du 49.3 à l'Assemblée et un ultime vote au Sénat. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2025.
A quelques jours du 106e congrès des maires et des présidents d’intercommunalité, le président de l’Association des maires de France (AMF) demande à l’Etat de ne pas faire des collectivités territoriales un bouc émissaire et de leur laisser plus de liberté.
Invité de la matinale de Public Sénat, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard redoute une entrée en vigueur du budget sans vote. En effet, si les débats excèdent 70 jours, une disposition de la Constitution permet au gouvernement de faire appliquer son projet de loi de finances par ordonnance.
L’ancien ministre de l'Économie et des Finances sera auditionné au Sénat jeudi, dans le cadre d’une mission d'information sur l’aggravation du déficit public, à plus de 6% du PIB d’ici la fin de l’année. Les ex-Premiers ministres Gabriel Attal et Élisabeth Borne seront également interrogés dans les prochains jours par la Chambre haute.
À la recherche d’économies, le gouvernement prévoit de réduire fortement la voilure sur le Service national universel (SNU). Peu convaincus par le dispositif, des sénateurs et députés de tous bords réclament même son arrêt. Mercredi, en préparation des débats sur le volet « dépenses » du projet de loi de finances 2025, des amendements de suppression ont été votés en commission, à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ils devront néanmoins être représentés en séance.
Le 93ème congrès des assises des départements de France se déroule du 13 au 15 novembre 2024 à Angers. Cette édition se tiendra sur fond de débats budgétaires au Parlement alors que les élus départementaux alertent sur « le coup de massue » budgétaire avec des recettes en baisse et des dépenses contraintes toujours en hausse.
Plusieurs mesures ont d’ores et déjà été annoncées pour faire contribuer la fonction publique aux économies budgétaires. D’autres pistes sont en réflexion, comme la rémunération au mérite ou le licenciement en cas d’insuffisance.
Ce mardi, Aurore Lalucq, députée européenne et co-présidente de Place Publique, était l’invitée de la matinale de Public Sénat. La présidente de la commission des affaires économiques du Parlement européen a qualifié la hausse des jours de carence dans la fonction publique d’« opération de contre-feu populiste ». Dénonçant plusieurs autres mesures du budget, elle regrette que les débats au Parlement soit « pourris » par la menace du 49.3.
Les Français réprouvent largement le projet de loi de finances, actuellement examiné au Parlement. Selon le baromètre politique d’Odoxa-Mascaret, réalisé pour Public Sénat et la presse régionale, à peine plus d’un tiers des Français estime que le budget réduira le déficit public.
L’exécutif entend rapprocher un peu plus la fonction publique du secteur privé en réduisant le paiement des arrêts maladie et en ajoutant deux jours de carence aux fonctionnaires. Les gouvernements précédents s’étaient toujours opposés à cet allongement, défendu de longue date par la majorité sénatoriale. En revanche, l’économie de 1,2 milliard annoncée par le ministre Guillaume Kasbarian avec cette réforme laisse les élus sceptiques.
Pour atteindre les 40 milliards d’euros de réduction des dépenses dans le budget, le gouvernement a dévoilé les nouvelles mesures d’économies qu’il souhaite passer par amendements. Parmi celles-ci, 55 millions devraient viser la culture et plus particulièrement l’audiovisuel public. Le pass culture serait aussi touché.