L'examen du budget avait été stoppé net par la censure du gouvernement Barnier en décembre. Son successeur François Bayrou a fixé comme feuille de route, 32 milliards d'euros d'économies et 21 milliards d'euros d'impôts pour ramener le déficit à 5,4% du PIB. Les sénateurs ont adopté le texte le 23 janvier avec de nombreuses modifications. Après la commission mixte paritaire qui a permis de trouver un compromis, le texte a été définitivement adopté au Parlement après l'utilisation du 49.3 à l'Assemblée et un ultime vote au Sénat. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2025.
Le Sénat a rejeté à la quasi-unanimité un amendement du gouvernement qui prévoyait près d’un milliard d’euros de réduction du budget du logement, principalement sur les crédits de MaPrimeRénov’ et des Aides personnalisées au logement (APL).
Invité ce mercredi de la matinale de Public Sénat, Laurent Jacobelli a critiqué la proposition de la ministre déléguée au Travail et à l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet. Mardi, la responsable avait émis l’idée de taxer davantage certains retraités pour financer la protection sociale. Pour le Rassemblement national, « la ligne rouge serait très clairement franchie » si cette mesure devait être réellement mise en débat, a prévenu le député de Moselle. L’élu ne ferme pas la porte au vote d’une censure, ni à l’adoption du budget.
Alors que le gouvernement fait des économies sur presque tous les ministères, « un budget avec de telles coupes ne peut pas avoir notre soutien », prévient le président du groupe PS, Patrick Kanner. Face à ces coups de rabot, il sera présent comme « suppléant » en commission mixte paritaire pour mieux « négocier ».
Ce 21 janvier, le Sénat examinera le volet « cohésion des territoires » du budget 2025, qui comprend notamment les crédits alloués à MaPrimeRénov’. Déjà porté à 2,5 milliards d’euros, contre 3 milliards en 2024, le budget du dispositif de soutien rénovation des bâtiments devrait connaitre une nouvelle coupe de 234 millions d’euros en séance.
Lors de l’examen du budget au Sénat, la ministre de la Transition écologique a défendu les agences de l’Etat, récemment critiquées pour leur coût ou leurs contrôles. De son côté, la commission des finances envisageait de réduire le budget de l’Ademe et de l’Office français de la biodiversité, avant de revenir sur ses amendements.
Dans la nuit du 20 au 21 janvier, les sénateurs ont adopté le volet écologie du budget 2025, marqué par deux amendements du gouvernement qui réduisent son enveloppe de près d’un milliard. Aides à l’achat de voitures électriques, fonds vert… Plusieurs politiques sont mises à contribution.
Dans le cadre de l’examen du budget 2025, le Sénat a voté en faveur de la réforme du chèque énergie. Critiquée car elle mettait initialement fin à l’automaticité du versement de l’aide, elle a été améliorée en séance par un amendement du gouvernement, soutenu par une large majorité de sénateurs.
Les sénateurs ont adopté une diminution de près d’un milliard d’euros des moyens de la mission écologie, dans le budget 2025. Le résultat de deux amendements déposés, l’un par le précédent gouvernement et l’autre juste avant l’examen du texte. Le fonds Barnier et le fonds vert bénéficient toutefois d’un peu plus de moyens qu’initialement prévus.
La majorité sénatoriale de droite et du centre a adopté 630 millions d’économies sur les crédits de l’enseignement supérieur et de la recherche, via un amendement de dernière minute du gouvernement. La trésorerie du CNRS sera notamment visée à hauteur de 100 millions d’euros. Par un autre amendement, le ministre a cependant fait voter une aide de 100 millions d’euros pour soutenir les universités, en proie à de grandes difficultés sur leurs charges non-compensées.
La rupture est-elle consommée entre la France insoumise et le Parti socialiste ? Les déclarations de François Hollande et de Jean-Luc Mélenchon ce week-end ont alimenté les tensions entre les deux formations du Nouveau Front populaire. Invité ce lundi de Public Sénat, le député LFI Eric Coquerel estime que les socialistes « vont peut-être redevenir un des pôles de la majorité macroniste ».
La Chambre haute a fait passer le montant des aides aux employeur de 6 000 à 5 000 euros par apprenti, quand le gouvernement espérait aller plus loin. En revanche, les entreprises de plus de 250 salariés ne pourront plus y prétendre pour les apprentis dont le niveau de formation dépasse bac+3.
Les sénateurs ont adopté les crédits de la mission « enseignement scolaire » dans la soirée du 18 janvier. Ils ont repoussé un amendement gouvernemental qui prévoyait 52 millions d’euros d’économies. L’annulation des réductions d’effectifs d’enseignants, annoncée par François Bayrou, est renvoyée à plus tard.