Deux ans et demi après la publication d’un rapport sénatorial sur les influences extra-européennes à l’université, la commission d’enquête sur les ingérences étrangères se penche de nouveau sur le sujet. Face à une menace de plus en plus diffuse et dans un contexte de forte autonomie des établissements, les recommandations des sénateurs peinent encore à s’appliquer.
Aux questions d’actualité au gouvernement, Olivier Cadic a annoncé qu’il avait été lui aussi victime d’une cyberattaque menée en 2021 par des hackers en lien avec le service de renseignement chinois.
À une large majorité, les eurodéputés ont voté en faveur d’une résolution appelant à répondre avec plus de fermeté contre les ingérences étrangères. Le texte vise nommément plusieurs partis et élus, accusés d’entretenir des liens avec la Russie et la Chine.
L’ancien sénateur, André Gattolin vient de découvrir grâce à une enquête de la justice américaine qu’il avait subi une cyberattaque en 2021 menée par des hackers en lien avec le service de renseignement chinois. Il était à l’époque membre de l’alliance interparlementaire sur la Chine. Il dénonce aujourd’hui le manque de soutien des autorités françaises. « Dans un Etat de droit, on protège ses parlementaires », s’insurge-t-il.
La délégation parlementaire au renseignement a rendu public son rapport annuel, consacré aux ingérences étrangères et aux moyens à déployer pour lutter contre. Pour les sénateurs et députés membres de la délégation, les puissances étrangères profitent « d’une forme de naïveté et de déni » de la France, contre laquelle il est urgent d’agir.
Ce mercredi matin, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d’une enquête visant les subventions publiques chinoises sur ses véhicules électriques. Résultat d’une stratégie industrielle et commerciale agressive, la rapide ascension de la Chine sur le marché des voitures électriques inquiétait les Européens, au premier rang desquels la France. Elle militait pour une réponse forte de l’Union, un moment combattue par l’Allemagne. Décryptage des enjeux qui entourent cette annonce.
La commission d’enquête parlementaire du Sénat sur le réseau social TikTok invite le gouvernement à laisser six mois à l’application pour se mettre en règle avec les lois européennes, sous couvert d’une suspension une fois ce délai passé. Invité de la matinale de Public Sénat, le sénateur Claude Malhuret, qui a piloté les travaux de la commission d’enquête, évoque les nombreux points d’inquiétude autour de ce réseau social.
Rendu public ce jeudi 6 juillet, le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur TikTok alerte sur les « risques évidents » que représente ce réseau social d’origine chinoise pour la sécurité nationale. Les élus dénoncent les risques de manipulation et d’espionnage, l’ampleur de la désinformation mais aussi l’impact que peut avoir l’application sur la santé psychologique des plus jeunes.
Dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le réseau social chinois TikTok, les sénateurs ont auditionné Tariq Krim, entrepreneur et spécialiste du numérique et des nouvelles technologies. L’occasion pour la commission d’affiner son approche sur la singularité et les risques liés à l’application chinoise.
Un groupe de quatre sénateurs est actuellement en déplacement sur l’île. Les visites de parlementaires français y sont régulières, mais celle-ci revêt une dimension particulière après les propos polémique d’Emmanuel Macron sur la question taïwanaise. « Il n’y a pas de changement de ligne », assure auprès Public Sénat le sénateur (RDPI-Renaissance) Alain Richard, qui pilote ce déplacement.
Les élus se rendront sur l’île dimanche, pour un déplacement d’une semaine. Au programme : des échanges avec les parlementaires taïwanais et le gouvernement sur la sécurité dans la région, marquée par un regain de tensions avec la Chine.