Dans un avis rendu le 23 juillet, la Cour internationale de justice précise les obligations des Etats en matière climatique ainsi que les sanctions auxquelles ils s’exposent en cas de non-respect de leurs obligations. Un avis historique qui pourrait révolutionner le contentieux climatique.
Auditionné au Sénat par la commission du développement durable ce 9 juillet, Jean-François Soussana a pointé le « retard important » en matière d’action publique pour la décarbonation en France.
En pleine canicule et dix ans après l’Accord de Paris, la France voit ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre ralentir nettement. La baisse prévue en 2025 n’est que de 0,8 % selon le baromètre du Citepa. Un chiffre jugé alarmant par le climatologue Jean Jouzel, qui dénonce un « relâchement » général.
Durant la séance de questions d’actualité au gouvernement, ce mercredi 2 juillet, l’élue écologiste a accusé le gouvernement de « mener une politique climaticide dictée par l’extrême droite », afin de se maintenir au pouvoir dans un contexte de forte fracturation politique. Alors que la France suffoque depuis plusieurs jours sous une vague de chaleur particulièrement précoce et intense, la ministre Agnès Pannier-Runacher a tenté de faire valoir les adaptations mises en place depuis la canicule de 2003.
En commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus à un accord, en début de soirée, sur la proposition de loi controversé du sénateur LR, Laurent Duplomb et du centriste, Franck Menonville qui vise à « libérer la production agricole des entraves normatives », notamment par la réintroduction des pesticides. La gauche s’y est opposée.
Après plusieurs heures de débats en commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus à un accord sur la proposition de loi controversée du sénateur LR, Laurent Duplomb et du centriste, Franck Menonville qui vise à « libérer la production agricole des entraves normatives », notamment par la réintroduction des pesticides, le néonicotinoïde, l’acétamipride.
Alors que l’Union européenne prévoit une réduction de 90 % des émissions de CO2 d’ici à 2040 avec comme horizon la neutralité carbone, Emmanuel Macron souhaite revenir sur cet objectif, pointant la préservation de la compétitivité.
Alors que le Sénat s’apprête à examiner une proposition de loi sur l’impact environnemental de la fast fashion, plusieurs associations alertent sur le lobbying exercé par la marque chinoise Shein. Selon nos informations, plusieurs sénateurs ont effectivement été approchés. Si l’activité de lobbying des représentants d’intérêts n’est pas interdite au Parlement, elle est néanmoins encadrée. Explications.
Les émissions de gaz à effet de serre n’ont reculé que de 1,8 % l’an passé, contre 5,8 % en 2023. Un mauvais résultat qui traduit les difficultés de certains secteurs à se décarboner, notamment le logement et le transport. L’Etat devrait faire de nouvelles annonces, à l’issue du conseil de planification écologique prévu à l’Élysée ce 31 mars.
Les sénateurs ont très largement adopté la proposition de loi visant à modifier le « zéro artificialisation nette ». Le texte supprime notamment l’objectif de réduire de 50 % l’artificialisation des sols d’ici 2031. Les socialistes se sont abstenus, dénonçant « un détricotage ». Les écologistes s’y sont opposés, fustigeant « une loi à contretemps ».
Ce plan qui s’articule autour de 52 mesures, vise à adapter les territoires, l’économie et plus généralement la société à une hausse des températures de 4°C d’ici la fin du siècle. Sa présentation intervient dans un contexte de remise en cause de nombreuses politiques écologiques, à la fois bousculées par les impératifs budgétaires et l’actualité internationale.
Deux jours après le passage du cyclone Garance qui a fait au moins 4 morts, 65 000 foyers restent totalement privés d’eau et 90 000 n’ont plus d’électricité. Trois sénatrices décrivent une situation apocalyptique dans le Nord, l’Ouest et l’Est de l’île.