Les modifications de dernière minute apportées par le gouvernement sur le budget de la culture ont semé le trouble parmi les sénateurs, qui ont néanmoins adopté les crédits proposés ce vendredi 17 janvier. Au cours des débats, les élus ont voté la création d’un fonds d’urgence, à destination du spectacle vivant et de la création artistique, ainsi qu’une baisse de 35 millions d’euros des crédits du Pass culture.
En l’espace d’une vie, les Alsaciens ont dû changer quatre fois de nationalité contre leur gré. Devenue allemande en 1871, redevenue française au lendemain de la Première Guerre mondiale, avant de passer sous le joug nazi… l’histoire de l’Alsace est faite de déchirements. Des souffrances mais aussi une résilience et une certaine ardeur de vivre. C’est cela que raconte le documentaire de Richard Puech « Alsace dans la tourmente de l’Histoire » diffusé sur Public Sénat.
Depuis sa mise en place en 2021, le pass Culture ne tient pas toutes ses promesses, révèle un rapport de la Cour des comptes. Le dispositif destiné à démocratiser l’accès à la culture pour les jeunes serait trop coûteux. La société privée chargée de sa gestion devrait urgemment être intégrée au ministère de la Culture, recommande la Cour.
À l'heure où certains artistes hésitent à s'engager dans le débat public, lui assume de parler politique et a choisi son camp : celui de la gauche. Devant la montée des mouvements populistes, aux Etats-Unis ou en France, et le mépris des élites culturelles, l'acteur tire la sonnette d'alarme. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Darroussin dans l’émission « Un monde, un regard » sur Public Sénat.
Une large majorité de la chambre haute s’est opposée au texte de Samantha Cazebonne, visant à interdire la corrida et les combats de coqs aux mineurs de moins de 16 ans. La proposition de loi était pourtant soutenue par des élus de tous bords, ravivant le clivage entre défenseurs de la cause animale et protecteurs des traditions locales.
On l’a connu acide, moqueur, dur parfois à l’excès. Aujourd’hui il se raconte dans un livre et incarne sur scène l’un des protagonistes du roman Inconnu à cet adresse. Mais chez Stéphane Guillon, la flèche et le bon mot ne sont jamais loin. Au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission "Un monde, un regard", il revient sur la dissolution, le gouvernement Barnier et les soles meunières du président de la République à la Rotonde.
La commission de la Culture a évalué le volet consacré à la « culture » de la loi LCAP, relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine, adoptée en 2016. Les sénateurs saluent ce texte, mais demandent de davantage lutter contre la censure que subissent les artistes et de replacer la création artistique au cœur des politiques publiques culturelles.
Auditionnée par la commission de la culture et de l’éducation du Sénat, Rachida Dati a annoncé le dépôt d’un amendement du gouvernement au budget de la culture pour faire « du patrimoine la grande priorité de ce gouvernement ».
Voilà 50 ans qu’il nous console, nous fait danser, accompagne notre nostalgie. Il est passé maître dans un art populaire : la chanson. Dans notre époque troublée, il réaffirme plus que jamais son importance et celle des artistes pour contrer la peur, l’angoisse et toutes les formes de haines qui nous guettent. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Michel Jonasz dans « Un monde, un regard » au Dôme Tournon du Sénat.
Alors que Rachida Dati a annoncé avoir proposé de rendre payant l’accès à la cathédrale Notre-Dame de Paris, les avis sont partagés parmi les experts et la classe politique. Certains, comme le communiste Pierre Ouzoulias, pointent même une manœuvre « impossible », car « illégale ».
Il est l’auteur de "L’arabe du futur" et des "Cahiers d’Esther", écoulés à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde. Aujourd’hui il revient avec un album très personnel : Moi, Fadi, le frère volé. Le récit d’un drame familial, celui de son frère arraché à sa famille par son père, qui l'emmène vivre de force en Syrie. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Riad Sattouf au Dôme Tournon du Sénat, dans l’émission « Un monde un regard ».
Ses œuvres passent difficilement inaperçues dans l’espace public. Lui se fait beaucoup plus discret. Ernest Pignon-Ernest préfère l’anonymat de la nuit pour créer. Depuis 70 ans, l’artiste plasticien compose dans l’espace public des œuvres percutantes, souvent engagées. Mais que l’on ne s’y trompe pas il n’assène pas des réponses mais interpelle. Ernest Pignon-Ernest n’est pas un militant. Il est un artiste humaniste qui se pose des questions, touché par la fragilité des hommes face l’histoire et au temps qui passe. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Ernest Pignon-Ernest dans « Un monde un regard ».