En livrant son interprétation de la Constitution dans un entretien au Télégramme, Marine Le Pen renvoie le rôle de chef des armées à un « titre honorifique ». Des déclarations ouvrant un débat sur le domaine réservé du Président de la République et sa marge de manœuvre dans le cadre d’une cohabitation.
Auditionné au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur les influences étrangères, le ministre des Armées a souligné la vulnérabilité de l’industrie de la défense. Exposées à un risque de cyberattaques, elles sont aussi visées par des tentatives d’espionnage, de cambriolage, voire de sabotage.
Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Public Sénat a compilé les programmes défendus par les huit listes qui font la course en tête dans les sondages pour les élections européennes, et regroupé leurs principales propositions par thématiques.
Donald Trump a prévenu, s’il est réélu, il n’aidera pas les pays de l’OTAN qui n’investissent pas au moins 2% de leur PIB dans la défense. Une petite phrase de campagne qui a fait comme un électrochoc en Europe. Et si les États-Unis lâchaient l’Union européenne ? Entre ces déclarations de désengagement et la guerre sur le continent européen, beaucoup appellent à développer la défense européenne… En quoi ça consiste ? C’est ce qu’on va voir dans cet épisode…. Avec Philippe Perchoc, chef Europe de IRSEM : l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole Militaire Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
Le chef de l’Etat a annoncé l’envoi de plusieurs avions de chasse français Mirage 2000-5 « d’ici la fin de l’année » à l’Ukraine, et la formation de pilotes sur notre territoire. « Rien d’extraordinaire », minimise le sénateur LR Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères et des forces armées du Sénat, soulignant que les Pays-Bas ont déjà promis des F 16.
Alors que l’Élysée tente de conserver un lien avec Dakar depuis l’élection d’un nouveau président en mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué l’action d’Emmanuel Macron lors d’une conférence donnée ce 16 mai. Une intervention qui « recadre » les relations entre les deux pays, un mois et demi après l’accession d’un parti souverainiste au pouvoir au Sénégal.
Depuis un an et demi, le sénateur LR Cédric Perrin s’inquiète des failles du système de lutte antidrone qui sera déployé lors des Jeux Olympiques. Elu à la tête de la commission de Affaires étrangères et de la Défense du Sénat en octobre dernier, il avait diligenté une mission d’information confidentielle sur le sujet. Ce jeudi, il indique que la Direction générale de l’armement a suivi ses recommandations.
Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
À l’issue de trois mois de travaux, une mission sénatoriale appelle à une série d’actions pour éviter un démantèlement d’Atos et protéger ses activités souveraines. Elle appelle notamment à des prises de participation et un contrôle plus fin en cas d’investissements étrangers.
Face à la faiblesse de la production d’armement et de munitions de l’industrie de la défense française, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, « n’exclut pas » de contraindre les industriels par des « réquisitions ». L’objectif est de répondre aux besoins de l’armées et d’aider davantage l’Ukraine. Pour le sénateur LR Cédric Perrin, c’est la preuve que « nous ne sommes pas en économie de guerre ».
L’objectif de cette proposition de loi du sénateur LR Pascal Allizard est d’affecter une partie des ressources collectées par le livret A et le livret de développement durable et solidaire vers les entreprises de la défense. « L’épargne populaire n’a pas à financer l’économie de guerre », dénoncent les sénateurs communistes.