Dans son entretien au magazine Elle du 8 mai, Emmanuel Macron évoque la possibilité d’instaurer un « devoir de visite » pour les pères. La mesure n’a pas séduit les associations et laisse sur leur faim les sénatrices qui ont travaillé sur le sujet des familles monoparentales.
Ce matin, le ministre de la Santé a publié un décret levant les lourdes contraintes pesant sur les sage-femmes dans la réalisation d’IVG instrumentales. Un changement accueilli à bras ouvert par les soignantes, qui se disent « soulagées ».
Près de 40 % des personnes sans domicile sont aujourd’hui des femmes. Les politiques publiques ignorent pourtant largement leurs besoins. Auditionnées par la délégation aux droits des femmes, quatre chercheuses interpellent sur l’inadaptation des dispositifs d’aide et d’hébergement d’urgence.
Après l’entrée de l’IVG dans la Constitution, la commission des affaires sociales du Sénat se penche sur les conditions d’accès à l’avortement. Elle auditionnait ce matin les responsables de la confédération nationale du Planning familial, qui rappellent que les lois votées pour faciliter l’accès à cette pratique restent en partie inefficaces.
« Le double langage, ça suffit ! » : Arnaud Bazin, sénateur LR du Val-d’Oise, n’a pas de mots assez forts envers le gouvernement à la suite des 300 millions d’euros de coupes budgétaires, décrétées par Bercy mi-février dernier, sur la mission « Solidarité, insertion, égalité des chances », dont il est corapporteur spécial au Sénat. Une annulation de crédits « qui ressemble fort à un double jeu » selon la lettre qu’il a rédigée avec son collègue corapporteur de la mission et sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet.
Parmi les secteurs impactés par les coupes budgétaires annoncées par Bruno Le Maire, la mission égalité femmes-hommes voit ses crédits diminuer de 7 millions d’euros. Si Aurore Bergé a assuré que les coupes budgétaires ne toucheraient pas la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, les associations féministes restent vigilantes.
Après leur victoire au Congrès ce 4 mars, les parlementaires qui ont porté le combat de la constitutionnalisation de l’IVG souhaitent désormais voir ce droit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Alors que l’accès à l’avortement est fortement limité dans plusieurs pays de l’UE, que pourrait changer une telle mesure ?
Ce 4 mars, le Parlement réuni en Congrès va inscrire dans la Constitution la liberté d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Un vote historique, qui s’inscrit dans des décennies de combat pour l’accès à l’avortement en France.
Jeudi 29 février, Judith Godrèche sera entendue par la délégation sénatoriale aux droits des femmes. En dénonçant l’emprise et les violences sexuelles dont elle a été victime enfant, l’actrice a récemment déclenché une nouvelle vague de libération de la parole dans le cinéma français.
À l’occasion de leur niche parlementaire, les sénateurs socialistes défendaient la création d’un congé menstruel, permettant aux femmes atteintes de règles invalidantes de s’arrêter de travailler deux jours par mois. Une proposition de loi rejetée par la majorité sénatoriale et par le gouvernement, malgré les amendements de compromis déposés par les élus centristes.
Ce 15 février, le Sénat examinait une proposition de loi visant à créer un congé menstruel de deux jours par mois, pour les femmes atteintes de règles douloureuses et invalidantes. Un texte rejeté par la majorité sénatoriale, mais aussi par le gouvernement.
Comme tous les ans depuis six ans, le Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes présente son état des lieux du sexisme en France. « Alarmant » dans l’édition 2023, le constat s’empire dans celle de 2024. Les clichés sexistes connaissent un regain de vitalité, chez les hommes comme chez les femmes. Inculqués par la famille et par l’école, ils sont amplifiés par le numérique, via notamment les réseaux sociaux et les sites pornographiques.