Marion Maréchal (Reconquête) a appelé ce 12 juin à soutenir les candidats uniques de la « coalition des droites », composée du Rassemblement national et d’Éric Ciotti
Elections législatives 2024 (319)
A l'issue des élections européennes dimanche 9 juin 2024 marquées par la débâcle de la majorité présidentielle et la victoire historique du RN, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Des élections législatives anticipées ont eu lieu les 30 juin et 7 juillet. A l'issue des résultats, la France se retrouve dans une situation inédite avec une Assemblée, sans majorité absolue, divisée en 3 blocs et le spectre d'un pays ingouvernable. Retrouvez ici tous nos articles.
Les partis de gauche se sont accordés pour ventiler, entre chaque formation, la majeure partie des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. Les sortants devraient être automatiquement investis, malgré quelques cas litigieux aux yeux des socialistes.
Tendre la main à de nouvelles alliances : les limites du nouveau pari d’Emmanuel Macron
Pour éviter à l’extrême droite d’arriver à Matignon, Emmanuel Macron se dit prêt aux compromis, avec à la clef « une fédération de projets pour gouverner ». « Le projet peut être modifié substantiellement », assure l’entourage du Président, où on affirme que « quelqu’un comme Raphaël Glucksmann, évidemment, pourrait avoir sa place ». Mais faire une alliance des « socio-démocrates » aux « gaullistes » reste pour le moins incertain et risqué.
Au micro de Public Sénat, le patron du groupe indépendant au Sénat s’est voulu dramatique sur les enjeux des futures élections législatives, les qualifiant comme « un enjeu de salut public et de dignité pour vaincre les deux extrêmes ».
Cet après-midi, le bureau politique des Républicains a décidé à l’unanimité d’exclure Éric Ciotti, suite à sa décision de conclure une alliance électorale avec le Rassemblement national. Aymeric Durox, sénateur RN de Seine-et-Marne estime qu’Éric Ciotti n’est pas « seul » et que « 50% des militants sont d’accord » avec cette union des droites.
Au micro de Public Sénat, le sénateur communiste de Paris a étrillé le bilan d’Emmanuel Macron, et défendu la constitution du « Front populaire » à gauche, dont un accord a été trouvé en fin de matinée.
Le sénateur LR François-Noël Buffet a réagi ce 12 juin à la décision du bureau politique des Républicains, qui a prononcé l'exclusion du président du parti Éric Ciotti. Ce que refuse d’accepter ce dernier.
Alliance avec le RN : Éric Ciotti exclu des Républicains
A l’issue d’un bureau politique extraordinaire des Républicains, Éric Ciotti a été exclu à l'unanimité du parti qu’il préside. Il est remplacé par une direction intérimaire, composée d'Annie Genevard et François-Xavier Bellamy. Eric Ciotti conteste, lui, la légalité de cette décision.
Éric Ciotti refuse de quitter la présidence de LR : « On est chez les dingues ! »
L’ensemble des cadres de LR se retrouvent en bureau politique pour décider de la destitution du président du parti, Éric Ciotti qui a annoncé hier sa volonté de faire alliance avec le RN en vue des législatives. Le député sortant conteste la légalité du bureau politique et a fermé les portes du siège de LR.
Front populaire : un « accord de principe » sur le nombre de circonscriptions par parti
Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.
Interrogé sur le sort de la réforme de l’assurance chômage, dont le décret n’a pas encore été publié, le président de la République « assume » son contenu. Il repousse toutefois le sujet au lendemain des législatives en juillet, et précise que ce sera aux forces de majorité d’en « construire les modalités ».
Après l’annonce d’une alliance avec le RN en vue des législatives, Éric Ciotti s’est mis à dos la quasi-totalité du parti politique qui demande sa démission de la présidence du parti. La secrétaire générale des Républicains, Annie Genevard a convoqué un bureau politique avec au programme la présentation d’une motion de destitution du président. Dans un communiqué, Éric Ciotti indique que le bureau politique ne répond pas aux statuts LR.