A l’approche des élections municipales de 2026, qui doivent se tenir dans un peu moins d’un an, Public Sénat se penche sur les mairies de France et leur affiliation partisane. Etat des lieux.
En confirmant précocement sa volonté de concourir pour les prochaines municipales à Paris, la nouvelle ministre de la Culture, qui va quitter la présidence du groupe LR au Conseil de Paris mais pourrait continuer à y siéger, marque son territoire dans la capitale. Déboussolée par son entrée au gouvernement, la droite locale continue de s’interroger sur l’attitude à adopter. Au sein du camp présidentiel, la candidature de Rachida Dati vient aussi chiffonner plusieurs ambitions électorales.
Le 3 octobre, les députés Renaissance de Paris, Sylvain Maillard et Benjamin Haddad ont affirmé vouloir déposer, prochainement, une proposition de loi pour abroger la loi « PLM » qui instaure un mode de scrutin spécifique à Paris, Lyon et Marseille pour les élections municipales. Si la droite et le camp présidentiel semblent alignés sur la question, les contours d’une telle réforme demeurent incertains.