Après plusieurs reports, la Première ministre a tenu aujourd’hui le Comité Interministériel des Outre-mer. Élisabeth Borne a réuni dix-sept ministres pour apporter des réponses concrètes aux spécificités des territoires ultramarins « sur des questions clés », telles que la vie chère ou l’éducation. Ces 70 mesures touchent un grand nombre de sujets, mais pour un seul objectif : améliorer les conditions de vie dans ces territoires.
Le maintien d’Élisabeth Borne à Matignon, confirmé lundi soir par l’Elysée, pourrait s’accompagner d’un remaniement dans les prochains jours. Les oppositions n’ont pas manqué de critiquer la reconduction de la Première ministre, tout en pointant le manque de considération affiché par la présidence à son égard.
Ce lundi 17 juillet, à l’issue d’un comité interministériel, le gouvernement a dévoilé une série de mesures pour renforcer la lutte contre la mortalité sur les routes. Parmi elles, la création d’un délit d’« homicides routiers », qui viendra remplacer la qualification d’homicide involontaire, lorsque celui-ci est commis au volant.
Les organisations syndicales et patronales ont été reçues par la Première ministre afin d’aborder les chantiers des mois à venir. Les partenaires sociaux se sont entendus sur le calendrier relatif aux enjeux du travail.
Alors que les rumeurs de remaniement semblent s’amplifier, Élisabeth Borne a accordé un entretien au Parisien le dimanche 9 juillet. L’occasion de défendre son bilan mais également de rappeler ses objectifs et sa loyauté. Entretien avec Christel Bertrand, consultante en stratégie de communication politique et communication de crise.
Près de quatre mois après l'adoption de la réforme des retraites, le dialogue entre l'exécutif et les partenaires sociaux n'a toujours pas repris, mais il se prépare. Selon le journal économique Les Echos, les organisations syndicales et le patronat sont tombés d'accord sur un premier calendrier de négociations. Au menu notamment : l'employabilité des seniors.
La Première ministre prendra la parole durant la première quinzaine de juillet pour faire le point sur certaines réformes. Malgré la confiance renouvelée du président de la République, en marge de son déplacement à Marseille, les rumeurs de remaniement continuent d’aller bon train.
La Première ministre a présenté ce lundi le plan du gouvernement pour répondre à la « crise du logement. » Assumant ne pas avoir de « mesure magique » pour le secteur, Elisabeth Borne a voulu miser sur « l’efficacité de la dépense publique. » Une réponse insuffisante pour l’ensemble des acteurs du secteur, des professionnels du bâtiment aux parlementaires de tous bord, en passant par les associations.
À l’occasion de la séance des questions au gouvernement, le sénateur Guillaume Gontard, président du groupe écologiste, a interpellé la Première ministre sur l’examen houleux, à l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites. Il a accusé la majorité présidentielle de brider les droits de l’opposition pour mettre fin au débat. L’occasion d’un vif échange avec Elisabeth Borne.
Emmanuel Macron a rappelé Elisabeth Borne à l’ordre pour avoir qualifié le RN de parti « héritier de Pétain. » Un recadrage qui « banalise le RN », pour Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, qui tient à « ne pas oublier » que le RN est un parti qui a été fondé par des Waffen-SS, même si les électeurs de Marine Le Pen aujourd’hui « sont très loin de cette histoire. »
Entrée en fonction le 16 mai 2022, Elisabeth Borne arrive au terme d’une année où, en tant que cheffe de la majorité, elle a dû composer avec un morcellement inédit des forces politiques à l’Assemblée nationale. La Première ministre peut se targuer d’avoir réussi à construire sur certains textes, relativement consensuels, des majorités de circonstance. Néanmoins, elle est sortie affaiblie de la séquence des retraites, qui a signé l’échec de sa stratégie législative au cas par cas.
Interrogée par le sénateur Claude Malhuret sur les éventuelles réponses législatives aux violences ayant visé policiers et gendarmes le 1er mai, la Première ministre s’est dite prête à examiner toutes les propositions, « dans le respect des libertés publiques ». Elle a également ciblé Jean-Luc Mélenchon pour ses propos.