A l’approche de l’ultimatum de Donald Trump fixé au 8 août, l’émissaire du président américain doit rencontrer Vladimir Poutine cette semaine. Malgré les menaces américaines, la Russie ne semble pas prête à négocier un cessez-le-feu. Explications avec Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Alors que Donald Trump se félicite de l’entrée en vigueur imminente des accords concernant les droits de douane avec l’Union européenne, le président américain espère que l’accord permettra, à terme, une réindustrialisation des Etats-Unis. Un pari ambitieux qui pourrait néanmoins se retourner contre le président des Etats-Unis.
Les exportations européennes seront taxées à 15% à partir du premier août, contre 10% actuellement. Réunis en Ecosse dimanche 27 juillet, la présidente de la commission européenne et Donald Trump sont arrivés à un accord, largement critiqué depuis. Les Européens y voient une soumission de l’UE aux volontés du président américain.
Les Etats-Unis ont accordé un répit à l’Union européenne avant la mise en place des droits de douane voulus par Donald Trump. Les Etats ont désormais jusqu’au 1er août 2025 au lieu du 9 juillet pour tenter de négocier un accord avec Washington.
Depuis le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas), Donald Trump s’est félicité des frappes américaines menées en Iran samedi. « Nous avons fait ce qui devait être fait, la dévastation est immense et absolue », a lancé le président américain. Il estime que le cessez-le feu entre l’Iran et Israël, en vigueur depuis mardi, se passe « très bien ».
Pour atteindre ses objectifs militaires et priver l’Iran de la possibilité de produire une bombe atomique, Israël cible des sites nucléaires enfouis en profondeur. Actuellement, les Etats-Unis qui hésitent à s’impliquer dans le conflit sont les seuls à disposer des moyens pour toucher le site de Fordo.
Les bombardements israéliens sur une série de sites iraniens durant la nuit écoulée viennent questionner l’état de la relation entre Washington et l’État hébreu, qui ont connu une série de hauts et de bas lors des derniers mois. Ce vendredi, Donald Trump a choisi de mettre la pression sur Téhéran.
Cette nuit, Israël a frappé à de nombreuses reprises des sites nucléaires et des dirigeants de l'armée iranienne en justifiant une « menace nucléaire ». L’Iran a riposté avec une centaine de drones lancés vers le territoire israélien. Les attaques se sont poursuivies dans la journée. Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de l’Iran, la justification d’Israël n’est qu’une « façade » et vise à occulter la question palestinienne. Selon lui, cette série d'attaques va renforcer l’isolement d’Israël. Entretien.
Depuis quatre jours, Los Angeles fait face à de nombreuses protestations liées aux récents raids de la police de l’immigration. En réponse, Donald Trump a mobilisé la Garde républicaine contre l’avis du gouverneur californien qui qualifie la décision de volontairement « incendiaire ». En convoquant l’armée, l’intention du président américain semble moins être sécuritaire que médiatique.
Le sénateur de Charente-Maritime Daniel Laurent (LR) a interpellé le gouvernement ce 4 juin sur les difficultés de la filière du cognac, malmenée à la fois par les taxes américaines et chinoises. Éric Lombard lui a assuré la pleine mobilisation de l’exécutif et une bonne coordination avec l’Europe pour parvenir à un accord, tout en jugeant le combat « difficile ».
Afin d’entrainer son intelligence artificielle, Meta récupère les données publiques de ses usagers sur Facebook et Instagram. Si l’opération a déjà démarré, il reste possible néanmoins de s’y opposer. Pour Maxime Derian, spécialiste de l’IA, l’entreprise joue sur le « manque d’informations » de ses utilisateurs.
Après avoir menacé vendredi dernier d’imposer 50 % de taxes sur les produits européens, le président américain et la présidente de la Commission européenne ont annoncé un délai jusqu’au 9 juillet pour négocier. Pour l’économiste Vincent Vicard, cette « imprévisibilité » de Donald Trump vise avant tout à tester la capacité des Européens à « faire front » et à « répondre de manière collective ».