Pour sa quatrième intervention devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien a exhorté son allié historique à intensifier son soutien dans la guerre contre le Hamas. Son intervention a été marquée par le boycott d’une soixantaine d’élus Démocrates, dont Kamala Harris, signe de la fin d’un appui inconditionnel à la politique de Benjamin Netanyahou, analyse le politologue, Jean-Paul Chagnollaud.
Propulsée en première ligne par le camp démocrate pour l’élection présidentielle, Kamala Harris devra, en trois mois, lancer une campagne permettant de faire obstacle au retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un véritable jeu d’équilibriste pour la vice-présidente qui doit encore développer sa marque de fabrique.
Alors que l’actuel président des Etats-Unis a renoncé à se présenter pour un second mandat, retour sur ses trois ans et demi à la Maison blanche, marqués par une relance de l’économie américaine et un regain de crédibilité des Etats-Unis sur la scène internationale.
Coup de tonnerre dans la course à la Maison Blanche. Dimanche, Joe Biden, affaibli par une infection au covid, un débat raté et une campagne interne appelant à son désistement, annonce qu’il renonce à briguer un second mandat, adoubant sa vice-présidente Kamala Harris. Comment comprendre cette décision, à moins d’un mois de la convention démocrate, en charge d’investir le candidat du parti ? Quel effet cela peut avoir sur la campagne ? Interview avec Anne Deysine, Professeur des universités, auteure de "Les États-Unis et la démocratie" (L'Harmattan, 2020).
En se retirant, Joe Biden a immédiatement annoncé apporter son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris. Mais la candidate naturelle du camp Démocrate doit d’abord se soumettre au vote des militants, lors de la convention du parti fin août, avant de pouvoir officiellement affronter Donald Trump.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui, Donald Trump a prononcé son discours d’acceptation d’investiture à la convention républicaine de Milwaukee. Un discours dans lequel il s’érige à la fois comme grand réconciliateur des Américains et tout en retombant dans ses antiennes anti-immigration et ses propos évangélisateurs. Quelle stratégie de campagne se dessine-t-elle, maintenant qu’il est officiellement investi par le parti Républicain, face à un Joe Biden affaibli, poussé vers la sortie par certains de ses troupes ? Interview avec le spécialiste de la politique et de la géographie électorale américaine, enseignant agrégé à l’Institut français de géopolitique, Maxime Chervaux.
Après la tentative d’assassinat qui a ciblé Donald Trump, candidat à la présidence des Etats-Unis, Elon Musk a affiché ouvertement son soutien au républicain. Un ralliement qui permet à l’homme d’affaires de s’assurer de la préservation de ses intérêts, notamment de son entreprise spatiale SpaceX. Mais également la traduction d’un rapprochement idéologique entre les deux hommes.
En cas de victoire de Donald Trump en novembre, James David Vance deviendrait le plus jeune vice-président de l’histoire des Etats-Unis. Le sénateur républicain de l’Ohio de 39 ans, a pris officiellement place aux côtés de Donal Trump sur le ticket de son parti, par acclamation des délégués à la convention républicaine de Milwaukee dans le Wisconsin. Il a été préféré à un homme d’affaires du Dakota et à un latino de Floride.
Menacé dans son propre camp, Joe Biden joue son avenir politique à l’occasion d’une grande conférence de presse. Le président américain devra rassurer les démocrates sur sa capacité à rester en poste pour les quatre prochaines années.
Le sommet de l’Otan s’est ouvert lundi 8 juillet à Washington et se déroulera jusqu’au jeudi 11 juillet. Un rendez-vous décisif pour l’Ukraine qui cherche à pérenniser l’aide occidentale. Pour les 75 ans de l’Otan, les alliés, qui n’ont jamais été aussi nombreux, tenteront également de structurer leur politique industrielle de défense.
Dans l’affaire de l’assaut du Capitole, Donald Trump avait saisi la Cour suprême pour revendiquer l'immunité totale dans le cadre de l'enquête. Ce lundi, les juges ont tranché : par six voix contre trois, la Cour considère que « le président ne jouit d'aucune immunité pour ses actes non officiels », mais qu'il « a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels ». Pour Anne Deysigne, juriste et américaniste, auteur du livre à paraître « La capture de la Cour suprême par la droite radicale » aux Presses universitaires de Nanterre, il s’agit d’une « décision dangereuse car elle crée un précédent ».
Pendant 90 minutes, Joe Biden et Donald Trump ont débattu sur tous les sujets. Aucun des deux prétendants n’est officiellement investi par son parti respectif, mais le débat était très attendu. Une confrontation désastreuse pour Joe Biden qui est apparu diminué, mais qui ne devrait pas profiter à Donald Trump, estime le docteur en civilisation étasunienne Alexis Pichard.