Les bombardements israéliens sur une série de sites iraniens durant la nuit écoulée viennent questionner l’état de la relation entre Washington et l’État hébreu, qui ont connu une série de hauts et de bas lors des derniers mois. Ce vendredi, Donald Trump a choisi de mettre la pression sur Téhéran.
Cette nuit, Israël a frappé à de nombreuses reprises des sites nucléaires et des dirigeants de l'armée iranienne en justifiant une « menace nucléaire ». L’Iran a riposté avec une centaine de drones lancés vers le territoire israélien. Les attaques se sont poursuivies dans la journée. Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de l’Iran, la justification d’Israël n’est qu’une « façade » et vise à occulter la question palestinienne. Selon lui, cette série d'attaques va renforcer l’isolement d’Israël. Entretien.
Depuis quatre jours, Los Angeles fait face à de nombreuses protestations liées aux récents raids de la police de l’immigration. En réponse, Donald Trump a mobilisé la Garde républicaine contre l’avis du gouverneur californien qui qualifie la décision de volontairement « incendiaire ». En convoquant l’armée, l’intention du président américain semble moins être sécuritaire que médiatique.
Le sénateur de Charente-Maritime Daniel Laurent (LR) a interpellé le gouvernement ce 4 juin sur les difficultés de la filière du cognac, malmenée à la fois par les taxes américaines et chinoises. Éric Lombard lui a assuré la pleine mobilisation de l’exécutif et une bonne coordination avec l’Europe pour parvenir à un accord, tout en jugeant le combat « difficile ».
Afin d’entrainer son intelligence artificielle, Meta récupère les données publiques de ses usagers sur Facebook et Instagram. Si l’opération a déjà démarré, il reste possible néanmoins de s’y opposer. Pour Maxime Derian, spécialiste de l’IA, l’entreprise joue sur le « manque d’informations » de ses utilisateurs.
Après avoir menacé vendredi dernier d’imposer 50 % de taxes sur les produits européens, le président américain et la présidente de la Commission européenne ont annoncé un délai jusqu’au 9 juillet pour négocier. Pour l’économiste Vincent Vicard, cette « imprévisibilité » de Donald Trump vise avant tout à tester la capacité des Européens à « faire front » et à « répondre de manière collective ».
Le président américain, Donald Trump, a menacé ce vendredi l'Union européenne (UE) d'appliquer 50% de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin, estimant que les négociations en cours « ne vont nulle part ».
La commission des finances du Sénat a auditionné des économistes spécialistes du commerce international pour évaluer « l’impact macroéconomique de la politique commerciale américaine » sur l’économie française. S’ils jugent que les effets des droits de douane américains vont rester « modérés », ils redoutent l’impact de la concurrence chinoise.
Il y a 80 ans s’achevait la Seconde guerre mondiale. Si la plupart des pays européens, comme la France, retiennent la date du 8 mai, d’autres lui préfèrent celle du 5 ou le 9. Aux Etats-Unis, on célèbre également le 2 septembre, en lien cette fois avec la guerre du Pacifique. Explications.
A la Sorbonne, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont successivement appelé les chercheurs menacés par l’administration Trump à se « réfugier » en Europe. Pour cela les deux dirigeants ont annoncé de nouveaux investissements et promettent un soutien durable à la recherche scientifique.
Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.
Les Etats-Unis et l’Ukraine sont parvenus à un accord sur l’exploitation des minerais, du gaz et du pétrole ukrainiens et un fonds d’investissement doit être créé pour participer à la reconstruction de l’Ukraine. Cependant, il n’est fait mention d’aucunes garanties de sécurité, pourtant réclamées depuis longtemps par Kiev.