De nombreux élus démocrates estiment que le président des Etats-Unis a pu utiliser ses annonces sur les droits de douane, et leurs conséquences sur les cours de la Bourse, pour aider des proches à s’enrichir. À ce stade, les autorités américaines de régulation des marchés n’ont pas réagi.
La suspension pour 90 jours de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump relève-t-elle du revirement imprévisible ou calcul stratégique ? Pour le géopolitologue Frédéric Encel, la volte-face du président américain n’est « pas nécessairement anti-stratégique ».
Interpellé par le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne sur les conséquences de l’entée en vigueur des droits de douane américains, Éric Lombard a assuré que le gouvernement maintenait le dialogue avec Washington. Il a également annoncé que l’Union européenne s’engageait dans une « réponse très vigoureuse ».
22 milliards d’euros, c’est la réponse de l’Union européenne aux mesures de rétorsion mises en place par Donald Trump sur les produits européens. Les Vingt-Sept doivent se prononcer aujourd’hui sur une liste exhaustive de produits américains à taxer.
Ce mardi, la Chine a promis de combattre les droits de douane américains « jusqu'au bout » malgré la menace de Donald Trump de nouvelles surtaxes. Jusqu’où ira le bras de fer entre les deux plus grandes économies mondiales ? Agatha Kratz, directrice associée de Rhodium Group, société de recherche indépendante spécialisée sur l'économie chinoise, estime que le président américain devra à un moment donné « faire preuve de pragmatisme » pour obtenir les résultats économiques qu’il recherche.
Le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées appelle à la fermeté et l’unité européenne dans la riposte à l’offensive commerciale lancée par Donald Trump. Son collègue de la commission des affaires européennes, Jean-François Rapin, préconise une réponse « coordonnée, mais aussi pragmatique ». Une mission va être lancée au Sénat sur le commerce international.
Donald Trump a présenté sa vague tarifaire de taxes douanières le 2 avril, dans le cadre du « jour de la libération ». Comment la Maison Blanche est-elle parvenu à son échelle de droits de douane ? Comment analyser son choix ? Éléments de réponses.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane américains de 20% inquiète de nombreux secteurs français. Emmanuel Macron a réuni ce jeudi à l’Élysée pour comprendre les conséquences économiques concrètes impliquées pour les différentes entreprises françaises. « L’économie et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles et plus pauvres », a-t-il réagi en préambule de cette rencontre. En France, les exportations d’alcool, de produits de luxe ou de pièces liées à l’aéronautique feront partie des plus durement touchés par l’annonce de Washington.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane à hauteur de 20% sur les produits issus de l’Union européenne pousse les responsables politiques à agir. La présidente de la commission des affaires économiques au Sénat Dominique Estrosi-Sassone (LR) annonce ce jeudi 3 avril que le lancement d’une mission d’information sur le commerce international est en projet au Palais du Luxembourg. Celle-ci pourra être « force de proposition » afin de déterminer les biens américains à cibler en représailles aux mesures de Washington.
Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane pour les produits importés aux Etats-Unis, à hauteur de 20 % dans l’Union européenne. « C’est perdant-perdant », déplore le président du Sénat, qui appelle à une riposte ferme.
L’annonce par les États-Unis de l’imposition de nouveaux droits de douane sur les produits de tous les pays du monde, dont ceux de l’Union européenne, marque une nouvelle étape dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « Il faut sortir de cette forme de naïveté européenne (...) et assumer cette Europe beaucoup plus puissante », appelle Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et invitée de Public Sénat ce jeudi 3 avril. Une réunion de crise avec les représentants du secteur est prévue à l’Élysée à 16 heures.
Eric Lombard a fustigé le courrier envoyé par l’administration Trump aux entreprises françaises liées à l’ambassade américaine, qui leur demande de rompre avec leur politique d’inclusion et de diversité. Le ministre s’est engagé à « défendre fortement » les valeurs françaises et à être « aux côtés » des entreprises françaises.