La société américaine qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp a annoncé, lundi 16 septembre, expulser le groupe Rossia Segodnia, dont fait partie Russia Today (RT), et plusieurs autres médias soutenus par Moscou. Objectif : limiter leurs activités d'ingérence sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, les autorités américaines avaient déjà mis en place certaines mesures contre ces organes de presse.
Attendu et redouté, le premier face-à-face entre la Démocrate et le Républicain a été incontestablement remporté par Kamala Harris. Malgré sa réputation de bon orateur, Donald Trump a été poussé dans ses retranchements, piqué dans son ego, corrigé sur ses fake news.
Ce mercredi, dans le sud-est des Etats-Unis, un élève de 14 ans a ouvert le feu dans son lycée, tuant deux élèves et deux professeurs. Il s’agit de la 386e tuerie de masse depuis le début de l’année 2024, dans un pays inlassablement endeuillé par les drames en milieu scolaire. L'Etat de Géorgie, où a eu lieu la fusillade, est un des Etats clés qui pourraient décider de l'élection présidentielle de novembre. Quelle est la législation américaine en matière d’armes individuelles et que proposent les candidats à la Maison Blanche ? Explications.
Après quarante jours de campagne, Kamala Harris a accordé ce jeudi sa première grande interview à CNN. La candidate démocrate à la Maison Blanche a défendu ses idées sur l'énergie, l'immigration et Israël, et a jugé que l'Amérique était "prête à tourner la page" Trump. Elisa Chelle, professeure de science politique à l’Université Paris Nanterre et rédactrice en chef de la revue Politique américaine, analyse la « stratégie centriste » d’une candidate qui tente de limiter les risques avant le débat face à l’ancien président prévu le 10 septembre.
La convention démocrate qui se déroule actuellement à Chicago prend des allures de grande fête pour le parti démocrate, entièrement uni derrière sa candidate, Kamala Harris. L’occasion, durant quatre jours, de fédérer mais également d’élargir la base démocrate et convaincre les indécis.
Tim Walz a été choisi mardi par la candidate démocrate Kamala Harris pour la seconder dans la course à la Maison Blanche, une nomination qui vient consacrer le parcours atypique de cet ancien professeur, devenu gouverneur.
Pour sa quatrième intervention devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien a exhorté son allié historique à intensifier son soutien dans la guerre contre le Hamas. Son intervention a été marquée par le boycott d’une soixantaine d’élus Démocrates, dont Kamala Harris, signe de la fin d’un appui inconditionnel à la politique de Benjamin Netanyahou, analyse le politologue, Jean-Paul Chagnollaud.
Propulsée en première ligne par le camp démocrate pour l’élection présidentielle, Kamala Harris devra, en trois mois, lancer une campagne permettant de faire obstacle au retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un véritable jeu d’équilibriste pour la vice-présidente qui doit encore développer sa marque de fabrique.
Alors que l’actuel président des Etats-Unis a renoncé à se présenter pour un second mandat, retour sur ses trois ans et demi à la Maison blanche, marqués par une relance de l’économie américaine et un regain de crédibilité des Etats-Unis sur la scène internationale.
Coup de tonnerre dans la course à la Maison Blanche. Dimanche, Joe Biden, affaibli par une infection au covid, un débat raté et une campagne interne appelant à son désistement, annonce qu’il renonce à briguer un second mandat, adoubant sa vice-présidente Kamala Harris. Comment comprendre cette décision, à moins d’un mois de la convention démocrate, en charge d’investir le candidat du parti ? Quel effet cela peut avoir sur la campagne ? Interview avec Anne Deysine, Professeur des universités, auteure de "Les États-Unis et la démocratie" (L'Harmattan, 2020).
En se retirant, Joe Biden a immédiatement annoncé apporter son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris. Mais la candidate naturelle du camp Démocrate doit d’abord se soumettre au vote des militants, lors de la convention du parti fin août, avant de pouvoir officiellement affronter Donald Trump.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui, Donald Trump a prononcé son discours d’acceptation d’investiture à la convention républicaine de Milwaukee. Un discours dans lequel il s’érige à la fois comme grand réconciliateur des Américains et tout en retombant dans ses antiennes anti-immigration et ses propos évangélisateurs. Quelle stratégie de campagne se dessine-t-elle, maintenant qu’il est officiellement investi par le parti Républicain, face à un Joe Biden affaibli, poussé vers la sortie par certains de ses troupes ? Interview avec le spécialiste de la politique et de la géographie électorale américaine, enseignant agrégé à l’Institut français de géopolitique, Maxime Chervaux.