Emmanuel Macron refuse de placer le Rassemblement national dans « l’arc républicain », et contredit du même coup son Premier ministre. Depuis le début du quinquennat, l’exécutif joue de cette notion aux contours mal définis pour mettre à distance, tantôt l’extrême gauche, tantôt l’extrême droite. « Une tactique assez grossière » et peu efficace pour le politologue Pascal Perrineau.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 17 janvier, le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi à la conférence de presse donnée par le président de la République mardi soir. Il a critiqué les positions affichées par Emmanuel Macron sur l’école, la santé et l’extrême droite.
Alors que le parti de la Liberté de Geert Wilders a remporté les législatives aux Pays-Bas, les partis d’extrême droite poursuivent leur ascension au sein des pays européens. Ils pourraient sortir renforcés des prochaines élections européennes en juin 2024, mais restent pour l’heure divisés. « Extrême droite une ascension jusqu’où ? », c’est le débat, cette semaine, d’Ici l’Europe.
Le dernier baromètre du Monde et de France Info sur l’image du RN montre que la perception change en faveur du parti sur « des indicateurs forts : crédibilité pour gouverner, et l’image, en tant que non danger pour la démocratie », note Gilles Ivaldi, chercheur au Cevipof. Une stratégie de normalisation menée par Marine Le Pen « avec Jordan Bardella, un duo très efficace », note le communicant Philippe Moreau Chevrolet.
Suite à la tentative d’expédition punitive menée par des groupuscules d’extrême droite ce week-end à Romans-sur-Isère, Gérald Darmanin a annoncé sa volonté de dissoudre certains d’entre eux. Quels motifs peuvent être invoqués pour une dissolution et quels sont les recours possibles ?
Aux Pays-Bas, Geert Wilders et son parti d’extrême droite sont arrivés en tête des élections législatives, remportant 35 sièges, portés par un discours anti-immigration. Pour le politologue Gilles Ivaldi, spécialiste de l’extrême droite et des populismes européens, ce résultat électoral symbolise un phénomène d’ampleur sur tout le continent.
La participation du Rassemblement national à une manifestation contre l’antisémitisme suscite la polémique. Selon la politiste Estelle Delaine, ce parti n’a pourtant pas vraiment investi la cause de l’antisémitisme, mais cet événement permet au parti d’extrême droite de continuer à redéfinir son image.
A l’initiative d’une proposition de rassemblement de « toutes les forces politiques » contre l’antisémitisme, le premier secrétaire du Parti socialiste ne souhaite pas que le Rassemblement national s’y joigne après avoir conditionné sa participation.
Le spécialiste de l’extrême droite analyse l’attitude de Marine Le Pen et du Rassemblement national depuis l’attaque du Hamas contre Israël. Son soutien à l’Etat hébreu participe à la normalisation du RN, « en cours depuis que Marine Le Pen a pris les rênes du parti ».
Après le renouvellement de 170 sénateurs dimanche 24 septembre, le Rassemblement National fait son retour à la chambre Haute. Le parti d’extrême droite gagne un siège dans le Pas-de-Calais, le Nord et la Seine-et-Marne. C’est la première fois que le RN est représenté par autant d’élus à la chambre haute.
La prise de fonction de Geoffroy Lejeune au Journal du Dimanche, mardi 1er août, alors que la rédaction s’y est opposée pendant 40 jours avec une grève inédite fait réagir au Sénat. De la gauche au centre, les sénateurs sont favorables à légiférer pour que les journalistes choisissent leur direction. Les Républicains préfèrent, eux, ne pas interférer avec les choix du groupe Lagardère, propriétaire du titre.
Ce 23 juillet, les Espagnols devront voter pour élire le Parlement. Un scrutin décisif pour lequel le clivage droite-gauche revient en force. Après les élections régionales du 28 mai, le Parti Populaire et Vox confirment leur rapprochement et pourraient gouverner ensemble. Le Parti Populaire, parti conservateur s’est rapproché du parti d’extrême-droite Vox fondé en 2013. Explications des raisons de la montée de l’extrême-droite en Espagne par Maria Elisa Alonso, enseignante-chercheuse à l’Université de Lorraine et spécialiste des partis politiques espagnols.