Selon les informations des Echos, face à la rentabilité importante des concessions d’autoroutes le gouvernement privilégierait une taxation supplémentaire des concessionnaires, représentant quelques centaines de millions d’euros par an. Insuffisant pour les sénateurs, qui demandent une renégociation des contrats à droite, et une renationalisation à gauche.
L’agence Standard & Poor’s doit publier ce vendredi soir son évaluation de la dette française, une notation particulièrement redoutée dans la mesure où elle intervient un mois seulement après la note en baisse attribuée par un autre géant du secteur à la France, l’agence Fitch Ratings. Si les agences de notation financière disposent d’un pouvoir d’influence considérable, leurs appréciations sont sujettes à contestation et leur impact sur les marchés régulièrement critiqué.
Le lancement du site « En avoir pour mes impôts » a provoqué de nombreuses réactions. Le gouvernement défend un exercice de transparence et de pédagogie, qui aurait pourtant pu être mieux réussi, pour de nombreux observateurs. La gauche critique des présupposés « anti-impôt » du site, tandis que d’autres, même à droite, regrettent parfois un manque de précision et appellent à compléter le dispositif.
Ces dernières heures ont été marquées par de nouvelles annonces de dépenses mais également la promesse d’une réduction plus offensive du déficit public. Des signes contraires, qui font douter les sénateurs de la commission des finances du respect de la trajectoire budgétaire.
Le gouvernement a présenté ce jeudi 19 avril son programme de stabilité (PSTAB) avec les perspectives économiques pour la période 2023-2027. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire affirme vouloir « désendetter » la France en réduisant les dépenses publiques. Les sénateurs de gauche, de droite et du centre sont sceptiques sur les prévisions gouvernementales et demandent davantage de précisions.