Le 12 juillet dernier, l’Assemblée nationale polonaise a rejeté à quelques voix près un texte dépénalisant l’avortement, dans un pays où il est très restreint. Une claque pour la coalition de Donald Tusk, qui en avait fait une promesse de campagne, et pour les militantes polonaises qui ont protesté dans les rues hier soir. Un rejet qui ne remet que partiellement en cause la capacité de la coalition opposée au PiS à mener ses réformes pour rétablir l’Etat de droit et un droit libre à l’avortement.
Loin de se dérouler dans un microcosme franco-français, la bataille politique pour les élections législatives se joue sur un terrain international miné, où la France est appelée à prendre position et à s’y tenir. Petit aperçu des programmes des principaux partis en matière de politique étrangère.
En Italie, la Première ministre postfascite Giorgia Meloni propose une réforme constitutionnelle pour faire élire le chef du gouvernement au suffrage universel direct. Elle est accompagnée de deux autres réformes de la Constitution visant les régions et la magistrature. L’opposition est vent debout contre ces projets, qui instaureraient un régime politique unique au monde. Eclairages avec l’historienne spécialiste de l’Italie Ludmila Acone.
L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.
Auditionné par les sénateurs de la commission des affaires étrangères, Eric Garandeau, directeur des affaires publiques de Tiktok France, est revenu sur le rôle de l’entreprise dans la lutte contre la désinformation et les opérations d’influence, et nie tout rôle de TikTok dans les révoltes en Nouvelle-Calédonie
Ce 3 juin, les sénateurs ont définitivement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères, avant le vote final des députés qui doivent se prononcer ce mercredi. Le texte renforce la surveillance des influences étrangères et punit plus sévèrement les actes d’ingérences.
Après le vote de la proposition de loi à l’Assemblée au mois de mars, puis au Sénat le 22 mai, un accord a été trouvé entre les parlementaires pour accroître la surveillance des opérations d’ingérence. « C’est globalement l’écriture du Sénat qui a été reprise », se félicite la rapporteure du texte pour la chambre haute, Agnès Canayer.
Auditionné par la commission d’enquête sur les influences étrangères, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud, alerte sur un « enjeu de souveraineté », et réclame davantage de « moyens humains et informatiques », qu’il estime comme n’étant « absolument pas à la hauteur des enjeux ».
Le professeur de géopolitique met en garde contre la multiplication des tentatives de déstabilisation que subit la France, souvent à l’initiative de la Russie. Pour lui, se joue aussi la « crédibilité » de la France dans sa capacité à répondre à ces menaces
Le Sénat a largement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Le texte, débattu ce 22 mai, propose notamment la création d’un registre où devront s’inscrire les représentants d’intérêts étrangers. Il autorise aussi les services de renseignements à utiliser des algorithmes pour détecter les opérations d’ingérences, une disposition qui a suscité de fortes oppositions à gauche.
À l'heure où l'Azerbaïdjan est accusé par le gouvernement d'influencer les indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, le Sénat s'apprête à examiner une proposition de loi sur les ingérences étrangères. Le texte permettrait de renforcer le cadre juridique pour surveiller les représentants d’intérêts étrangers en France et mieux sanctionner les ingérences.
Que se passe-t-il aujourd’hui en Iran ? La semaine dernière, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé un durcissement récent du contrôle des femmes sans voile. Dans le même temps, Paris juge « inacceptable » la condamnation à mort du rappeur Toomaj Salehi, emprisonné pour son soutien au mouvement Femme, Vie, Liberté. Pour Public Sénat, Farid Vahid, spécialiste de l’Iran et co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès, analyse le durcissement de la République islamique.