Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Nantes et présidente nationale déléguée du Parti socialiste est revenue sur les propos de François Bayrou évoquant une submersion migratoire. La maire de Nantes pose plusieurs conditions pour que les socialistes reprennent les négociations avec le gouvernement afin de trouver un accord sur le budget. “A titre personnel”, elle se positionne en faveur de la censure.
La majorité sénatoriale de droite et du centre entend profiter de la commission mixte paritaire sur le budget 2025 pour mettre le holà aux concessions faites par François Bayrou aux socialistes. Le Premier ministre mise sur le PS pour échapper à la censure, un pari désormais menacé par ses dernières déclarations sur l’immigration.
68% des Français considèrent que François Bayrou n’est pas un bon Premier ministre, seulement six semaines après sa nomination à la tête du gouvernement, selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Il reste néanmoins plus populaire que le président de la République, qui cumule 73% d’opinions négatives.
Une très large majorité de Français et de sympathisants de gauche plaident pour que les oppositions de gauche s’accordent avec le gouvernement afin d’obtenir des résultats, révèle le dernier baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale.
Emmanuel Macron s’est rendu en Pologne pour participer aux commémorations du 80e anniversaire de la libération du camp nazi d'Auschwitz-Birkenau. De nombreux responsables politiques ont pris la parole ce lundi 27 janvier pour défendre la transmission de la mémoire de la Shoah, alors qu’il ne reste plus qu’une poignée de rescapés encore en vie.
Au bout de la nuit, la majorité sénatoriale a rejeté un amendement du gouvernement mettant en œuvre une partie de l’accord passé avec les socialistes, et qui mettait fin aux 4 000 suppressions de postes dans l’Education nationale proposées sous Michel Barnier. « 150 millions d’euros, ce n’est pas l’épaisseur du trait », a fait remarquer le rapporteur général du budget au cours des débats.
Jean-Luc Mélenchon invite les socialistes à se méfier du Premier ministre François Bayrou. « Meurtri » par l’attitude des députés PS, qui ont refusé de voter la motion de censure portée par LFI cette semaine contre le nouveau gouvernement, l’ancien député des Bouches-du-Rhône a estimé que le Premier secrétaire Olivier Faure avait négocié « une combine pourrie » avec le locataire de Matignon, qui a accepté de rouvrir une négociation sur la réforme des retraites. « Tous ceux qui prennent Monsieur Bayrou pour une chiffe molle inconsistante se trompent, c’est un homme extrêmement résolu », a expliqué Jean-Luc Mélenchon au micro du Grand Jury RTL – Le Figaro – Public Sénat – M6 ce dimanche 19 janvier. « Et s’il peut lui arriver d’avoir des faiblesses physiques, sa manière de conduire sa politique est celle d’un guerrier », a-t-il souligné à propos du Palois qu’il connaît depuis de longues années et avec qui il partage le même âge. « Monsieur Bayrou est un homme habile, il est candidat à la prochaine élection présidentielle et il est en concurrence avec Monsieur Hollande », a encore estimé Jean-Luc Mélenchon. A propos du dossier des retraites, Jean-Luc Mélenchon parle « d’une négociation bidon ». « Jamais le Medef n’acceptera que l’on revienne sur la retraite à 64 ans, tout cela est une comédie », assure le triple candidat à la présidentielle, qui regrette l’absence de certains partenaires sociaux autour de la table des discussions.
Quelques heures avant le vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale, François Bayrou a écrit aux deux présidents des groupes parlementaires socialistes. Dans ce courrier, le Premier ministre confirme certaines avancées obtenues ces derniers jours par le PS.
Alors que les socialistes continuent de réclamer des engagements supplémentaires de la part de François Bayrou sur une éventuelle remise en chantier de la réforme des retraites, Hervé Marseille, le patron des sénateurs centristes, appelle à la fois les oppositions et le gouvernement à trouver des « compromis » au nom de la stabilité.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, est revenue sur l’ouverture de négociations sur la réforme des retraites. Alors que le parti socialiste menace toujours de voter la censure, le Premier ministre pourrait livrer des précisions durant sa déclaration de politique générale au Sénat.
Après le discours de politique générale de François Bayrou, le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard regrette qu’aucune proposition de la gauche ne soit reprise.
Lors de son discours de politique générale, François Bayrou a annoncé vouloir créer une banque de la démocratie « pour que le financement de la vie politique ne dépende pas de banques privées ». Une proposition déjà formulée lors de son bref passage au ministère de la justice en 2017, mais enterrée lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.