Nouveau Front populaire (76)

Après le choc de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron le soir des résultats des élections européennes, le 13 juin 2024 le Parti socialiste, la France insoumise, le Parti communiste et les Ecologistes, ainsi que plusieurs autres petits partis de gauche, ont scellé leur accord, actant la naissance du Nouveau Front populaire pour faire face au Rassemblement National. Retrouvez ici tous nos articles.

Retraites, budget de la transition écologique, fiscalité : les Ecologistes fixent leurs conditions d’une non-censure du gouvernement Bayrou
6min

Politique

Retraites, budget de la transition écologique, fiscalité : les Ecologistes fixent leurs conditions d’une non-censure du gouvernement Bayrou

Réunis à Rennes pour leurs journées parlementaires, députés et sénateurs écologistes dessinent ensemble leurs lignes rouges. Sans abrogation de la réforme des retraites, renforcement du volet environnement du budget et nouvelles mesures de justice fiscale, le nouveau gouvernement risque la censure. Une position qu’ils partagent avec le reste de la gauche, même s’ils reconnaissent des divergences de méthode.

Le

FRA – ASSEMBLEE – SEANCE PUBLIQUE PLFSS
5min

Politique

Motion de censure, budget 2025 : que va-t-il se passer après le recours de Michel Barnier au 49.3 ?

Ce 2 décembre, le Premier ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement en déclenchant l’article 49.3, lors du vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale. La chute du gouvernement Barnier semble proche, avec le vote d’une motion de censure attendu en milieu de semaine. Le point sur le calendrier de ces prochains jours, à haut risque pour l’exécutif.

Le

14th day of action against pension reform
5min

Politique

Réforme des retraites : face aux demandes d’abrogation, Michel Barnier joue la carte de l’« amélioration »

Cela pourrait être le premier obstacle du gouvernement Barnier, avant même l’adoption du budget 2025 d’ici la fin de l’année. Les députés du Rassemblement national ont confirmé qu’ils entendaient déposer, dans le cadre de leur niche parlementaire prévue le 31 octobre, un texte d’abrogation de la réforme des retraites. Du côté du Nouveau Front populaire, qui proposait le retour de la retraite à 60 ans dans son programme, l’idée de devancer le RN en mettant une proposition similaire à l’ordre du jour dès l’ouverture de la session ordinaire à l’Assemblée fait aussi son chemin. Rien n’assure toutefois que les deux familles politiques joindraient leurs voix pour faire adopter un tel texte. « Nous ne serons pas condamnés à voter la proposition de loi de ces hypocrites, qui sont responsables du fait qu’aujourd’hui nous avons un partisan de la retraite à 65 ans à Matignon », fustigeait le sénateur communiste Ian Brossat, invité de la matinale de Public Sénat ce 9 septembre. Quelques minutes plus tard, sur le même plateau, le député Rassemblement national Sébastien Chenu rétorquait, accusant la gauche de « sectarisme ». Mathématiquement, la réforme des retraites, adoptée dans la douleur au mois de mars 2023, trouve tout de même une majorité contre elle à l’Assemblée. Face à ce constat, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc tenté d’arrondir les angles en annonçant le 6 septembre, sur le plateau de TF1, son souhait d’ « ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles », sans pour autant « tout remettre en cause ». « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme » Quelles « améliorations » le gouvernement Barnier pourrait-il apporter au texte ? Au sein de la droite et du bloc central, le retour à la retraite à 62 ans semble en tout cas exclu. « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme. On l’a votée avec beaucoup de difficultés, on garde les acquis », défend un cadre de la majorité sénatoriale. Quelques ajustements du texte ne sont donc pas à exclure, ne serait-ce que pour « répondre », estime-t-il, à l’initiative parlementaire du RN et aux syndicats, qui prévoient une manifestation le 1er octobre. La ligne rouge des 64 ans n’interdit pas, par ailleurs, de rediscuter d’autres points de la réforme. Au Sénat, l’introduction de nouvelles mesures sur l’emploi des seniors semble par exemple faire consensus au sein de la majorité. À l’occasion de l’examen du texte, la chambre haute s’était déjà exprimée en faveur de l’instauration d’un « index seniors », censé pousser les entreprises à davantage de transparence sur l’emploi des salariés en fin de carrière, et sur la création d’un « CDI seniors », nouveau contrat de travail exonéré de certaines cotisations. Les deux amendements avaient finalement été censurés par le Conseil constitutionnel. « Il faut reprendre cet aspect là des choses, pour associer à cette réforme des retraites un véritable changement de politique vis-à-vis de l’emploi des seniors. Il faut sans doute aussi travailler, en lien avec les partenaires sociaux, sur la question de la pénibilité notamment dans les métiers du bâtiment ou de l’aide à la personne », propose la sénatrice centriste Élisabeth Doineau. En revanche, pour la rapporteure générale du budget de la Sécurité sociale, une remise en cause complète de la réforme serait « suicidaire » : « Il faut être lucide face aux réalités budgétaires du pays, pour ne pas entraîner la France vers de nouvelles dépenses qui seraient un naufrage. » « Je ne vois pas sur quoi le débat peut reprendre si on élude la question des 64 ans » Les déclarations de Michel Barnier, qui a indiqué que les « améliorations » qu’il entendait proposer respecteraient « le cadre budgétaire », ont donc de quoi rassurer les défenseurs de la réforme. À gauche, l’accueil de l’annonce du nouveau Premier ministre est évidemment beaucoup plus froid. « Je ne vois pas sur quoi le débat peut reprendre si on élude la question des 64 ans, puisque l’essence même de cette réforme c’est le report de l’âge de départ à la retraite », dénonce la sénatrice Monique Lubin, qui défendait déjà en février dernier une proposition d’abrogation de la réforme. L’élue socialiste doute par ailleurs de la sincérité de l’initiative du nouveau Premier ministre, qui défendait du temps de la primaire des Républicains en 2021 un report de l’âge légal à 65 ans. « Sa déclaration me laisse songeuse. Je pense qu’elle a surtout pour but de donner des gages, de contrebalancer la tendance à droite de ce futur gouvernement, au moment où il cherche des ministres de centre-gauche pour le composer », estime Monique Lubin. Du côté des syndicats, le scepticisme est aussi de mise. Au micro de France Inter le 8 septembre, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a réclamé « a minima » une suspension de la réforme, le temps de la réouverture des discussions, pour bloquer l’augmentation progressive de l’âge de départ à la retraite. De son côté, la CGT a fait de l’abrogation de la réforme l’un des mots d’ordre de la journée de mobilisation syndicale du 1er octobre.

Le

Blois: Socialist Party summer university 2024
7min

Politique

Meeting du NFP à Blois : la direction du PS affiche une image d’unité

Lors de ses universités d’été, le Parti socialiste a organisé un meeting de dernière minute, en présence de Lucie Castets et de représentants des autres partis du Nouveau Front populaire. Cet événement n’est pas étranger aux débats qui secouent le parti à la rose, dont deux tendances souhaitent prendre leur distance avec l’alliance des partis de gauche. Assez pour faire tanguer le NFP ?

Le

Certains socialistes dénoncent « le terrorisme intellectuel » de LFI
6min

Politique

Certains socialistes dénoncent « le terrorisme intellectuel » de LFI

On s’attendait à un bureau national à couteaux tirés ce mardi midi au Parti socialiste. Pas encore d’implosion en vue mais des oppositions se sont fortement manifestées. L’opposition interne à Olivier Faure réclame une « Convention » pour « clarifier la stratégie » du PS et veut « reprendre les discussions avec le Président de la République ».

Le

Nomination d’un Premier ministre : Emmanuel Macron démarre un nouveau tour de consultations, boudé par la gauche
3min

Politique

Nomination d’un Premier ministre : Emmanuel Macron démarre un nouveau tour de consultations, boudé par la gauche

Dans un communiqué publié ce 26 août, l’Elysée a annoncé lancer un nouveau tour de consultations politiques, ce mardi, en vue de la nomination d’un Premier ministre. Une décision qui irrite le Nouveau Front Populaire. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure dénonce une « parodie de démocratie » et refuse de se rendre à l’Elysée pour de nouvelles réunions.

Le

Paris: Concertation Emmanuel Macron et Nouveau Front Populaire Elysee
5min

Politique

Matignon : « On ne va pas retourner à l’Elysée répéter la même chose, le Président de la République doit sortir de son déni démocratique », affirme Guillaume Gontard 

Alors que l’on arrive au terme des consultations politiques voulues par Emmanuel Macron, le blocage politique persiste. Le chef de l’Etat pourrait organiser de nouvelles entrevues avant de prendre une décision, une posture rejetée en bloc par le Nouveau Front Populaire qui a annoncé dans un communiqué qu’ils ne se rendraient pas à une nouvelle réunion, sauf en cas de nomination de Lucie Castets à Matignon.

Le

Chateauneuf sur Isere:  Atmosphere Jean Luc Melenchon, Mathilde Panot, Manuel Bompard during speeches
8min

Politique

Soutien sans participation de LFI : « Jean-Luc Mélenchon vient mettre le roi Emmanuel Macron en échec »

Quelles sont les visées de Jean-Luc Mélenchon en proposant un soutien sans participation de LFI au gouvernement pour permettre à Lucie Castets d’accéder à Matignon ? Mettre en échec l’Elysée, se repositionner au centre du NFP ? Le coup tactique a déjà permis de faire la lumière sur toute une partie de l’échiquier politique qui s’oppose par principe à tout gouvernement de gauche.

Le

Paris: Concertation Emmanuel Macron et Nouveau Front Populaire Elysee
4min

Politique

Consultations politiques : Emmanuel Macron pourrait poursuivre les négociations dès mardi prochain en l’absence de consensus  

Six semaines après les élections législatives, les consultations politiques organisées par Emmanuel Macron devaient permettre de débloquer la situation. La menace d’une censure immédiate d’un gouvernement du Nouveau Front Populaire reste présente, ce qui pourrait amener le chef de l’Etat à organiser une nouvelle consultation.

Le