Sous médiation américaine, Israël et le Hamas ont trouvé un terrain d’entente pour mettre fin à plus de deux ans de guerre à Gaza. Un accord inédit, censé ouvrir la voie à une trêve durable.
Au deuxième anniversaire du massacre le plus meurtrier de l’histoire d’Israël, les proches des victimes du 7 octobre 2023 ont observé une minute de silence ce mardi matin. A 500 kilomètres de là, les discussions indirectes entre l’Etat hébreu et le Hamas, commencées hier en Egypte, doivent se poursuivre aujourd’hui.
Après l’annonce d’un accord entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, la plupart des puissances mondiales saluent une avancée majeure. Pourtant, de nombreux détails restent à préciser et la résolution politique du conflit demeure en suspens.
Après sa rencontre à la Maison Blanche avec Benyamin Netanyahou, Donald Trump a présenté un plan en vingt points pour mettre un terme au conflit qui ravage la bande de Gaza depuis près de deux ans. Un texte accepté par son homologue israélien, sous conditions.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Après vingt et un mois de guerre dans la bande Gaza, le cap de 60 000 morts vient d’être franchi. Morts sous les bombardements ou morts de faim, un tiers de la population passe aujourd’hui plusieurs jours sans manger. Depuis dimanche, Israël a autorisé le largage de nourriture dans la bande de Gaza. Mais les ONG humanitaires estiment que cela ne suffira pas à faire face à la famine rampante qui ravage le territoire.
Ce jeudi 24 juillet, le président de la République a fait part de son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Retour près de onze ans en arrière, le 11 décembre 2014, quand le Sénat avait adopté une résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine.
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une « récompense de la terreur » et « fermement » rejetée par les Etats-Unis.
La Société des journalistes de l’Agence France Presse craint pour la vie de ses reporters à Gaza. Reçu par le président du Sénat Gérard Larcher ce 22 juillet, Fabrice Fries, le PDG de l’AFP a alerté sur la situation de ses journalistes dans l’enclave palestinienne.
Auditionnée par la commission des affaires étrangères, l’ambassadrice de Palestine en France, Hala Abou Hassira est revenue sur la situation en cours dans la bande de Gaza qu’elle qualifie « d’apocalyptique ». Elle alerte sur la nécessité d’un cessez-le-feu et exhorte les Européens et les organismes internationaux à « imposer la paix ».
À Paris, responsables de gauche – Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel -, ONG et associations ont appelé ce mardi 17 juin d’une seule voix la France à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Un geste présenté comme « un impératif moral, une nécessité politique et une exigence stratégique ».
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale a analysé la stratégie politique et militaire de Benyamin Netanyahou dans la bande de Gaza. Si Jean-Louis Bourlanges refuse de parler de génocide, il a dénoncé « l’élimination physique de la population de Gaza », et ce par « un instrument terrifiant, qui est la famine ».