Presque six mois après les attaques du 7 octobre par le Hamas, l’armée israélienne a ciblé, ce 1er avril, plusieurs membres de l’état-major iranien lors d’une frappe sur le consulat iranien en Syrie. Une frappe qui fait craindre une intensification du conflit alors que l’Iran a promis une réplique. Une autre frappe israélienne, “involontaire” selon le premier ministre israélien, a tué 7 employés d’une ONG basée aux Etats-Unis. Assez pour remettre en cause le soutien occidental ? Éléments de réponse avec Antoine Basbous, politiste et directeur de l’Observatoire des Pays Arabes.
Malgré l’optimisme de la communauté internationale suite à l’adoption d’une première résolution des Nations unies pour un cessez-le-feu, aucun accord n’est en vue entre le Hamas et Israël.
Interrogé par le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard, aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, sur la situation humanitaire à Gaza, Gabriel Attal a assuré que la France « n’était pas spectatrice ».
C’était une interview très attendue, quelques jours après les propos polémiques d’Emmanuel Macron, qui avait affirmé « ne rien exclure » quant à l’envoi de troupes sur le sol ukrainien. Interrogé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau, le président de la République a reconnu une situation « difficile » et appelé à nouveau ses homologues européens à « ne pas être lâches », affirmant que « « nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent pour que la Russie ne gagne jamais ».
Emmanuel Macron a dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables », après qu’une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France a été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre où une centaine d’étudiants étaient rassemblés pour défendre la cause palestinienne.
Auditionnés par le groupe écologiste du Sénat, exactement cinq mois après les attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre dernier, les médecins humanitaires intervenant dans la bande de Gaza sont revenus sur la situation humanitaire désastreuse de la petite enclave palestinienne de 350 km2 pour 2.2 millions d’habitants. Tous réclament un « cessez-le-feu immédiat », face à ce qu’ils décrivent comme une « catastrophe humanitaire ».
Alors que la Cour internationale de justice, la plus haute juridiction de l’ONU, ordonne à Israël d’empêcher tout éventuel acte de génocide à Gaza, lors de la Conférence des présidents qui s’est tenue jeudi 25 janvier, le Sénat a refusé d’inscrire à l’ordre du jour la demande de débat sur la situation à Gaza du Groupe écologiste-solidarité et territoires. Son président, le sénateur écologiste de l’Isère, Guillaume Gontard dénonce le « deux poids, deux mesures » quand il s’agit de débattre sur le conflit israélo palestinien.
Les 11 et 12 janvier, Israël sera jugé devant la Cour internationale de justice de La Haye. L’État hébreu répondra aux accusations de génocide à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Gaza, portées par l’Afrique du Sud. Trois questions sur cette audience historique.
Un accord passé dans la nuit de mardi à mercredi entre Israël et le Hamas devrait permettre la libération de femmes et d’enfants détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Interrogé par Public Sénat, David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient, décrypte les enjeux stratégiques derrière ce cessez-le feu temporaire.
Auditionnés par la commission de la culture du Sénat, le PDG et le directeur de l’information de l’Agence France Presse se sont expliqués sur leur suivi du conflit entre Israël et le Hamas. Depuis la fin du mois d’octobre, l’agence est critiquée pour son refus de qualifier dans ses dépêches le Hamas d’organisation terroriste.
Invité de la matinale de Public Sénat ce 3 novembre, le professeur de stratégie et ancien directeur de l’École de guerre Vincent Desportes a livré son analyse sur le conflit entre Israël et le Hamas. Alors que Tsahal a annoncé avoir encerclé la ville de Gaza, pour le général la solution pour mettre fin à la guerre est politique.