Invité de Public Sénat, le ministre délégué chargé de l’Europe, Jean-Noël Barrot, est revenu sur les déclarations récentes du président de la République sur le soutien à l’Ukraine, tout en affirmant la détermination du gouvernement dans son opposition à la Russie.
Guerre en Ukraine (57)
Annoncé par l’Elysée le mardi 27 février dernier le lendemain des propos polémiques d’Emmanuel Macron qui avait évoqué la possibilité de l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le débat sur le soutien de la France au régime ukrainien se tiendra finalement le 12 mars à l’Assemblée nationale et le 13 mars au Sénat.
« Si l’Ukraine perd, c’est l’Europe qui perd, Poutine ne s’arrêtera pas », affirme Claude Malhuret
Alors que l’Ukraine est de plus en plus affaiblie face à la Russie, Claude Malhuret, président du groupe “Les Indépendants” au Sénat, salue les réflexions d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’envoi de troupes au sol en Ukraine.
Ukraine : Emmanuel Macron convoque un débat et un vote au Parlement sur le soutien à Kiev
Aucune date n’a encore été fixée pour ce débat qui se tiendra à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il sera également suivi d’un vote des deux chambres. Cette annonce intervient après des déclarations polémiques du président Emmanuel Macron sur l’hypothèse d’un envoi de soldats en Ukraine, ce dont se sont abstenus jusqu’à présent tous les pays qui soutiennent Kiev face à Moscou.
Le député du Rassemblement national s’insurge après les propos du chef de l’Etat évoquant l’envoi éventuel de troupes au sol en Ukraine pour soutenir Kiev face à Moscou.
A la veille du deuxième anniversaire de la guerre, l'Ukraine apparaît fragilisée alors que les combats se poursuivent avec intensité à l'est du territoire. De son côté, la Russie célèbre une armée conquérante, malgré des victoires entachées par d’importantes pertes humaines. Quelle lecture donner de l'état du front deux ans après le début de la guerre ? Le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, répond aux questions de Public Sénat.
INTERVIEW – Deux ans après le début du conflit en Ukraine, Vladimir Poutine, que l’on disait malade, fragilisé et diplomatiquement isolé, est en passe de remporter sa cinquième élection présidentielle. Comment expliquer la longévité du dirigeant russe malgré les revers militaires en Ukraine ? Françoise Daucé, directrice d’études à l’EHESS et directrice du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen (CERCEC) répond aux questions de Public Sénat.
Sous le feu des projecteurs depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, Volodymyr Zelensky est aujourd’hui l’un des présidents les plus scrutés. En bientôt cinq ans à la tête de son pays, le chef de l’Etat ukrainien enregistre toujours des records de popularité. Analyse avec Alexandra Goujon, maître de conférence à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’Ukraine et auteur du livre “L'Ukraine. De l'indépendance à la guerre” aux éditions Le Cavalier bleu.
Guerre en Ukraine : « Les sanctions n’ont donc qu’un effet très limité sur l’économie russe »
Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne veut intensifier la pression sur le régime de Vladimir Poutine en adoptant un nouveau train de sanctions. Une centaine de personnes et 87 entreprises sont dans le viseur de Bruxelles. Pour le général Dominique Trinquant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, ces sanctions sont nécessaires, mais pas suffisantes.
Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, sera à Paris ce vendredi 16 février pour signer avec Emmanuel Macron un accord de sécurité entre la France et l’Ukraine. Il s’agit de la troisième visite du président ukrainien en France depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.
Dimanche 11 février, l’ancien président américain Donald Trump affirmait qu’en cas de réélection, les Etats-Unis ne viendraient pas au secours si une agression devait avoir lieu contre un pays membre de l’OTAN. Davantage un bluff qu’une réelle éventualité, pour le général Dominique Trinquand.
Une délégation de sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat s’est rendue en Kiev à l’approche des deux ans du conflit. Une visite politique et symbolique à l’heure où l’Ukraine s’inquiète du recul du soutien de ses alliés en matière d’armement et de munitions. A Kiev, Fabien Recker, Maksym Zaitsev et Jonathan Dupriez ont suivi le déplacement.