Le comédien et réalisateur Artus était invité au Sénat, ce mardi 8 octobre, pour y présenter son film « Un p’tit truc en plus », et participer à un débat autour de l’inclusion dans le cinéma. Il a annoncé le lancement d’une fondation, destinée à mettre en place des centres de vacances inclusifs, accueillant à la fois jeunes valides et jeunes en situation de handicap.
La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite « loi handicap » adoptée en 2005 a constitué une avancée législative très importante pour l’inclusion des personnes handicapées. Près de 20 ans après, retour sur les avancées de la loi et les freins qui subsistent sur l’accessibilité.
Le handicap ne figure pas dans l’intitulé du portefeuille de Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Une première depuis plus de quarante ans qui a de quoi exaspérer les associations et acteurs du secteur. Le principal concerné a tenté de les rassurer via un communiqué.
Depuis 2006, les effectifs d’enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire ont triplé. Dans un rapport, la Cour des comptes salue une réussite « indéniable » des politiques d’inclusion sur le plan quantitatif, mais se dit « réservée » sur leur capacité à assurer « la réussite scolaire et l’insertion sociale et professionnelle » des élèves en situation de handicap.
Malgré les promesses du gouvernement pour garantir une école inclusive, de nombreux enfants en situation de handicap affrontent la rentrée sans solution de scolarisation adaptée. Parents et associations tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
La proposition de loi, déposée par la droite sénatoriale, souhaite instaurer « une procédure dérogatoire devant la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) », ainsi que « l’ouverture de la prestation de compensation du handicap à toutes les personnes atteintes, quel que soit leur âge ». Objectif ? « Faciliter et améliorer l’accès aux aides des personnes atteintes de la maladie ».
« Le double langage, ça suffit ! » : Arnaud Bazin, sénateur LR du Val-d’Oise, n’a pas de mots assez forts envers le gouvernement à la suite des 300 millions d’euros de coupes budgétaires, décrétées par Bercy mi-février dernier, sur la mission « Solidarité, insertion, égalité des chances », dont il est corapporteur spécial au Sénat. Une annulation de crédits « qui ressemble fort à un double jeu » selon la lettre qu’il a rédigée avec son collègue corapporteur de la mission et sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet.
Suite à l’adoption de ce texte à l’unanimité, les enfants en situation de handicap seront obligatoirement pris en charge tout au long de la journée sur le temps scolaire, contrairement à ce qui était effectif jusqu’à présent, où la règle manquait de clarté concernant la pause méridienne.
À l’occasion de la Journée des aidants, le gouvernement présente un nouveau plan pour mieux accompagner ceux qui soutiennent un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Pour la sénatrice centriste Jocelyne Guidez, à l’origine d’une loi favorisant la reconnaissance des proches aidants adoptée en 2019, les avancées sur le sujet sont encore timides.
À l’occasion de la sixième Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron a annoncé de nombreuses mesures pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Plusieurs axes majeurs sont identifiés, notamment l’accessibilité aux bâtiments publics.