En mobilisant ses troupes ce week-end, le candidat à la présidentielle rappelle qu’il est déjà tourné vers 2027, tout en marquant sa différence, quitte à sérieusement prendre ses distances avec François Bayrou. Un tour de chauffe à destination aussi des militants.
Les sénateurs passeront au vote sur le budget ce jeudi après-midi. Malgré plusieurs concessions faites par le gouvernement aux socialistes, le groupe PS au Sénat s’opposera au texte. « À un moment, il faut être responsable : (...) notre pays a besoin d'un budget », regrette le nouveau président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale, Paul Christophe. Invité ce jeudi de la matinale de Public Sénat, le député du Nord estime qu’« énormément d’avancées » ont déjà été apportées à la gauche sur le budget.
Au micro de Public Sénat, Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, a tenu à se démarquer des propos polémiques tenus par le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’immigration. Une situation qui en dit long sur les lignes de fracture qui traversent les soutiens au gouvernement.
Le Premier ministre a rencontré les parlementaires Horizons ce mercredi. Le mouvement d’Edouard Philippe lui a assuré un soutien plein et entier, sans conditions.
Michel Barnier a assuré mercredi à sa sortie d'un déjeuner avec les parlementaires du parti Horizons d'Edouard Philippe, qu’il était un « homme de dialogue ». Le Premier ministre affirme par ailleurs qu’il s’agira « d’un nouveau gouvernement » et non d’un remaniement.
Présent aux journées parlementaires du groupe Horizon(s), le Premier ministre LR, Michel Barnier, a promis ce mercredi de nommer un gouvernement « la semaine prochaine ». Il a expliqué faire « les choses méthodiquement, sérieusement ».
Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.
Ils étaient 82 sur la ligne de départ, ils ne sont plus que 50 au soir du 1er tour. Fort d’un groupe de 31 élus à l’Assemblée nationale sous la mandature précédente, le parti de l’ancien Premier ministre pourrait être réduit à peau de chagrin le 7 juillet prochain… avec un risque non négligeable de ne même pas pouvoir constituer un groupe dans le futur hémicycle.
Les candidats qualifiés ont jusqu’au 2 juillet, 18 heures, pour se déclarer au second tour des élections législatives. Dans les 311 circonscriptions en situation de triangulaire voire de quadrangulaire, les premiers désistements sont déjà annoncés, du côté d’Ensemble et du Nouveau Front populaire. Systématiquement, l’objectif est de faire barrage à un candidat du Rassemblement national.
Avec le lancement de la campagne officielle pour les élections législatives ce 17 juin, les ministres se mobilisent. Emmenés par Gabriel Attal plusieurs membres du gouvernement ont été investis, pour tenter de peser sur un scrutin où la majorité présidentielle risque gros.
L’ancien premier ministre « tend la main » aux membres des LR déçus par l’alliance proposée par Eric Ciotti au RN. Il entend « construire cette majorité dans le bloc central ». Au sein d’Horizons, on reconnaît plus ou moins que la situation peut profiter à Edouard Philippe. Mais les législatives n’en seront pas moins « difficiles ».
Le parti de l’ancien Premier ministre va réunir son bureau politique dès le lendemain des élections européennes. Une rencontre avec ses députés et sénateurs est également prévue. Si certains ne veulent pas griller trop vite les étapes, d’autres à l’image du sénateur Franck Dhersin, encouragent leur chef à creuser son sillon.