Un rapport remis par le sénateur Xavier Iacovelli (Renaissance) ce 26 septembre, s’interroge sur « l’écart » entre l’évolution prévue des dépenses de santé, et le niveau des augmentations tarifaires annoncées par les complémentaires. Ses calculs aboutissent à des hausses bien moindres. La mission d’information propose en outre des pistes pour contenir les hausses de tarifs à l’avenir.
Au mois d’août, l’inflation est repassée sous la barre des 2%, une première depuis 2021. D’après l’INSEE, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,9% en un an. Les consommateurs verront-ils la différence ? Entretien avec Eric Heyer, économiste, directeur du département Analyse et Prévision à l’OFCE et enseignant à SciencesPo Paris.
Pour la première fois depuis 2019, la Banque centrale européenne décide ce jeudi de réduire ses taux directeurs. Responsable de la politique monétaire dans la zone euro, la BCE rompt ainsi avec sa stratégie de hausse des taux lancée en 2022 pour limiter l’inflation. Explications.
Alors que l’inflation générale revient à des niveaux classiques, Dominique Schelcher, PDG du quatrième groupe de grande distribution en France alerte néanmoins sur le niveau des prix dans les rayons alimentaires. Il y a, selon lui, un « décalage » entre la situation macroéconomique et la « réalité de ce que vivent les Français ».
Les sénateurs ont adopté sans modification une proposition de loi des députés qui prolonge d’un an le régime dérogatoire des tickets-restaurants. Jusqu’au 31 décembre 2024, les Français pourront donc les utiliser pour l’ensemble des produits alimentaires, qu’ils soient directement consommables ou non.
Les sénateurs ont amendé le projet de loi de finances pour 2024 pour mettre fin à la reconduction d’un bouclier tarifaire sur l’électricité généralisé, telle que le veut le gouvernement. Ils s’opposent à un dispositif non ciblé et plaident pour concentrer l’aide de l’État sur 60 % des ménages.
Alors que le gouvernement et les sénateurs Les Républicains veulent prolonger jusqu’au 31 décembre 2024 la possibilité d’acheter des produits alimentaires du quotidien avec les tickets-restaurant, deux propositions de loi sénatoriales veulent aller plus loin et inscrire le dispositif dans le temps long.
A compter du 1er janvier 2024, la possibilité de faire ses courses alimentaires avec des titres restaurants est censée prendre fin. Auditionné au Sénat, Bruno Le Maire se dit prêt à trouver une solution pour prolonger la mesure.
Auditionné ce mardi 14 novembre par le Sénat, le ministre de l’Economie a indiqué plancher sur une disposition législative permettant de prolonger la mesure qui permet, depuis 2022, l'achat de tout type de produit alimentaire avec un titre-restaurant.
La commission mixte paritaire, réunie le 6 novembre sur le projet de loi avançant les négociations commerciales entre la grande distribution et industriels, est conclusive. Celles-ci s’achèveront en janvier, contre début mars habituellement.
Malgré le scepticisme des sénateurs, la chambre haute a adopté, ce 26 octobre, le projet de loi portant des mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation concernant les produits de grande consommation, avec 209 voix pour et 35 voix contre. En réduisant la période de négociations commerciales, le gouvernement souhaite apporter une réponse à l’inflation et réduire les prix des produits de grande consommation.
Le projet de loi qui avance le calendrier de négociations des prix entre les fournisseurs et la grande distribution, n’a pas vraiment les faveurs de la commission des affaires économiques du Sénat. Celle-ci a néanmoins adopté le texte, en l’amendant pour protéger les PME. Ses membres se montrent globalement critiques envers la proposition « hasardeuse » de Bercy.