Depuis Nice, et la conférence des Nations Unies sur les océans, Emmanuel Macron s’est montré confiant quant à l’avenir du traité pour la protection de la haute mer. Que contient ce texte, qui vise à protéger les zones qui n’appartiennent à aucun Etat ? On fait le point.
Le chancelier allemand a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne pour lever toute « limitation de la portée des armes livrées ». Cette évolution de la doctrine militaire des alliés peut-elle avoir un impact sur le conflit ? Éléments de réponses avec le chercheur Olivier Kempf. Entretien.
La pression internationale s’accentue ces derniers jours pour pousser Israël à interrompre son offensive meurtrière sur Gaza. Après plus d’un an et demi de guerre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est toujours en poste, soutenu par ses alliés issus de plusieurs formations d’extrême-droite. Ses partenaires, essentiels à sa survie politique, menacent de quitter sa coalition en cas de cessez-le-feu. Dans le même temps, l’opposition, divisée, ne parvient que péniblement à faire entendre sa voix.
La distance entre les Etats-Unis et les pays européens continue de se creuser alors qu’un sondage de l’Ifop rapporte que seulement 27 % des Français considèrent encore les Etats-Unis comme un pays allié. Une défiance liée au retour de Donald Trump au pouvoir et exacerbée par les déclarations du président américain en matière de politique étrangère.
Après l’annonce d’un projet de prise de contrôle de Gaza par Israël, la tension est à son comble au Moyen-Orient faisant craindre une déstabilisation globale de la région. Malgré les oppositions internes et internationales, les Etats-Unis semblent être les seuls en mesure d’infléchir la position du gouvernement israélien.
Les importants droits de douane imposés par les États-Unis à la Chine font craindre un report d’une partie des exportations de Pékin vers le marché européen. Mardi 29 avril, le gouvernement a proposé la mise en place de « frais de gestion » pour chaque petit colis en provenance de Chine. Pas suffisant, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Interrogé au Sénat, son président, Amir Reza-Tofighi, a pointé une mesure « complètement à côté de la plaque ».
Face aux menaces liées à la guerre commerciale de Donald Trump, les représentants du patronat étaient réunis ce mardi 29 avril devant la délégation aux entreprises du Sénat. Ils appellent à faire preuve de prudence dans les contremesures européennes apportées aux droits de douane américains. Mais aussi à se préparer pour éviter « une déferlante » de produits chinois sur le marché français…
De nombreux élus démocrates estiment que le président des Etats-Unis a pu utiliser ses annonces sur les droits de douane, et leurs conséquences sur les cours de la Bourse, pour aider des proches à s’enrichir. À ce stade, les autorités américaines de régulation des marchés n’ont pas réagi.
Le président américain maintient ses menaces de guerre commerciale, semant la panique sur les marchés à travers le monde. En Asie comme en Europe, les places boursières enregistrent des chutes spectaculaires. Faut-il craindre une crise économique durable ? Réponses avec Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste à BDO France.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane américains de 20% inquiète de nombreux secteurs français. Emmanuel Macron a réuni ce jeudi à l’Élysée pour comprendre les conséquences économiques concrètes impliquées pour les différentes entreprises françaises. « L’économie et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles et plus pauvres », a-t-il réagi en préambule de cette rencontre. En France, les exportations d’alcool, de produits de luxe ou de pièces liées à l’aéronautique feront partie des plus durement touchés par l’annonce de Washington.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane à hauteur de 20% sur les produits issus de l’Union européenne pousse les responsables politiques à agir. La présidente de la commission des affaires économiques au Sénat Dominique Estrosi-Sassone (LR) annonce ce jeudi 3 avril que le lancement d’une mission d’information sur le commerce international est en projet au Palais du Luxembourg. Celle-ci pourra être « force de proposition » afin de déterminer les biens américains à cibler en représailles aux mesures de Washington.
L’annonce par les États-Unis de l’imposition de nouveaux droits de douane sur les produits de tous les pays du monde, dont ceux de l’Union européenne, marque une nouvelle étape dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « Il faut sortir de cette forme de naïveté européenne (...) et assumer cette Europe beaucoup plus puissante », appelle Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et invitée de Public Sénat ce jeudi 3 avril. Une réunion de crise avec les représentants du secteur est prévue à l’Élysée à 16 heures.