À l’issue du sommet de l’OTAN, les pays membres ont affiché leur volonté d’augmenter à 5% de leur PIB leurs dépenses de défense d’ici à 2035. Un objectif réclamé par le président américain Donald Trump, qui a qualifié de « succès monumental » le rendez-vous international. Ce chiffre pourrait toutefois être difficilement atteignable pour certains États de l’Alliance atlantique.
Depuis le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas), Donald Trump s’est félicité des frappes américaines menées en Iran samedi. « Nous avons fait ce qui devait être fait, la dévastation est immense et absolue », a lancé le président américain. Il estime que le cessez-le feu entre l’Iran et Israël, en vigueur depuis mardi, se passe « très bien ».
Mardi soir, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours » entre les deux pays, quelques heures après le cessez-le-feu annoncé par Donald Trump. Si l’Iran ressort « très affaibli » du conflit, son programme nucléaire n’est « certainement pas éliminé », note Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, sur Public Sénat ce mercredi matin.
Après une riposte de Téhéran la veille sur une base américaine au Qatar, Donald Trump a annoncé lundi un « cessez-le-feu complet et total » entre l’Iran et Israël. Mais le président américain s’est montré irrité après que « les deux camps » ont selon lui « violé le cessez-le-feu ». La paix est-elle vraiment une perspective proche au Moyen-Orient ? Réponse avec Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI).
Samedi 21 juin, les États-Unis ont attaqué trois sites en Iran liés au programme nucléaire de la République islamique. Une opération qui suit plusieurs jours de bombardements menés par Israël dans le pays. « Sans aucun doute, le monde ira mieux sans la possibilité pour le régime iranien de se doter de l'arme nucléaire », salue ce lundi 23 juin Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat.
Dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard a demandé au gouvernement français de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le droit international et faire cesser cette « guerre préventive ».
Depuis Nice, et la conférence des Nations Unies sur les océans, Emmanuel Macron s’est montré confiant quant à l’avenir du traité pour la protection de la haute mer. Que contient ce texte, qui vise à protéger les zones qui n’appartiennent à aucun Etat ? On fait le point.
Le chancelier allemand a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne pour lever toute « limitation de la portée des armes livrées ». Cette évolution de la doctrine militaire des alliés peut-elle avoir un impact sur le conflit ? Éléments de réponses avec le chercheur Olivier Kempf. Entretien.
La pression internationale s’accentue ces derniers jours pour pousser Israël à interrompre son offensive meurtrière sur Gaza. Après plus d’un an et demi de guerre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est toujours en poste, soutenu par ses alliés issus de plusieurs formations d’extrême-droite. Ses partenaires, essentiels à sa survie politique, menacent de quitter sa coalition en cas de cessez-le-feu. Dans le même temps, l’opposition, divisée, ne parvient que péniblement à faire entendre sa voix.
La distance entre les Etats-Unis et les pays européens continue de se creuser alors qu’un sondage de l’Ifop rapporte que seulement 27 % des Français considèrent encore les Etats-Unis comme un pays allié. Une défiance liée au retour de Donald Trump au pouvoir et exacerbée par les déclarations du président américain en matière de politique étrangère.
Après l’annonce d’un projet de prise de contrôle de Gaza par Israël, la tension est à son comble au Moyen-Orient faisant craindre une déstabilisation globale de la région. Malgré les oppositions internes et internationales, les Etats-Unis semblent être les seuls en mesure d’infléchir la position du gouvernement israélien.
Les importants droits de douane imposés par les États-Unis à la Chine font craindre un report d’une partie des exportations de Pékin vers le marché européen. Mardi 29 avril, le gouvernement a proposé la mise en place de « frais de gestion » pour chaque petit colis en provenance de Chine. Pas suffisant, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Interrogé au Sénat, son président, Amir Reza-Tofighi, a pointé une mesure « complètement à côté de la plaque ».