Auditionné au Sénat dans le cadre de l’examen prochain du budget, le ministre des Affaires étrangères n’a pas caché que son ministère contribuerait « de manière très conséquente » aux objectifs d’économies affichés par le gouvernement. Le programme incluant l’aide publique au développement sera le plus impacté, suscitant la préoccupation des sénateurs.
Le milliardaire sud-africain Elon Musk organise depuis samedi 19 octobre des meetings en soutien à Donald Trump, avec une particularité : les participants peuvent gagner un chèque d’un million de dollars. Une initiative dans une zone grise légale, mais qui illustre aussi l’opacité et le flou qui règne autour des financements des campagnes électorales.
En Moldavie, la présidente Maia Sandu a dénoncé des « ingérences sordides » dans le scrutin du 20 septembre, où la population était appelée à voter au premier tour de l’élection présidentielle, mais aussi dans un référendum sur l’adhésion du pays à l’Union Européenne. Après une nuit d’incertitude, le « oui » a fini par l’emporter de justesse avec 50,45 % des voix, alors que la présidente candidate totalise 42 % des voix.
L’Iran a lancé le mardi 1er octobre un raid aérien contre Israël, utilisant pour la première fois un nouveau type de missile, hypersonique et balistique, baptisé « Fattah ».
Le 12 juillet dernier, l’Assemblée nationale polonaise a rejeté à quelques voix près un texte dépénalisant l’avortement, dans un pays où il est très restreint. Une claque pour la coalition de Donald Tusk, qui en avait fait une promesse de campagne, et pour les militantes polonaises qui ont protesté dans les rues hier soir. Un rejet qui ne remet que partiellement en cause la capacité de la coalition opposée au PiS à mener ses réformes pour rétablir l’Etat de droit et un droit libre à l’avortement.
Loin de se dérouler dans un microcosme franco-français, la bataille politique pour les élections législatives se joue sur un terrain international miné, où la France est appelée à prendre position et à s’y tenir. Petit aperçu des programmes des principaux partis en matière de politique étrangère.
En Italie, la Première ministre postfascite Giorgia Meloni propose une réforme constitutionnelle pour faire élire le chef du gouvernement au suffrage universel direct. Elle est accompagnée de deux autres réformes de la Constitution visant les régions et la magistrature. L’opposition est vent debout contre ces projets, qui instaureraient un régime politique unique au monde. Eclairages avec l’historienne spécialiste de l’Italie Ludmila Acone.
L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.
Auditionné par les sénateurs de la commission des affaires étrangères, Eric Garandeau, directeur des affaires publiques de Tiktok France, est revenu sur le rôle de l’entreprise dans la lutte contre la désinformation et les opérations d’influence, et nie tout rôle de TikTok dans les révoltes en Nouvelle-Calédonie
Ce 3 juin, les sénateurs ont définitivement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères, avant le vote final des députés qui doivent se prononcer ce mercredi. Le texte renforce la surveillance des influences étrangères et punit plus sévèrement les actes d’ingérences.
Après le vote de la proposition de loi à l’Assemblée au mois de mars, puis au Sénat le 22 mai, un accord a été trouvé entre les parlementaires pour accroître la surveillance des opérations d’ingérence. « C’est globalement l’écriture du Sénat qui a été reprise », se félicite la rapporteure du texte pour la chambre haute, Agnès Canayer.
Auditionné par la commission d’enquête sur les influences étrangères, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud, alerte sur un « enjeu de souveraineté », et réclame davantage de « moyens humains et informatiques », qu’il estime comme n’étant « absolument pas à la hauteur des enjeux ».