Le Sénat a largement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Le texte, débattu ce 22 mai, propose notamment la création d’un registre où devront s’inscrire les représentants d’intérêts étrangers. Il autorise aussi les services de renseignements à utiliser des algorithmes pour détecter les opérations d’ingérences, une disposition qui a suscité de fortes oppositions à gauche.
À l'heure où l'Azerbaïdjan est accusé par le gouvernement d'influencer les indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, le Sénat s'apprête à examiner une proposition de loi sur les ingérences étrangères. Le texte permettrait de renforcer le cadre juridique pour surveiller les représentants d’intérêts étrangers en France et mieux sanctionner les ingérences.
Que se passe-t-il aujourd’hui en Iran ? La semaine dernière, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé un durcissement récent du contrôle des femmes sans voile. Dans le même temps, Paris juge « inacceptable » la condamnation à mort du rappeur Toomaj Salehi, emprisonné pour son soutien au mouvement Femme, Vie, Liberté. Pour Public Sénat, Farid Vahid, spécialiste de l’Iran et co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès, analyse le durcissement de la République islamique.
Six mois après l’attaque du 7 octobre, les représailles israéliennes contre le Hamas menacent désormais le sud de la bande de Gaza. La question humanitaire dans l’enclave a vu progressivement s’éroder les soutiens à Israël. Interrogé par Public Sénat, David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient, revient sur la situation à Gaza et en Israël.
Devant les chefs de partis, qu’il a invités à l’Elysée, Emmanuel Macron a assuré qu’il ne doit y avoir « aucune limite dans l’intervention de la France » en Ukraine. Si tous soutiennent Kiev, les oppositions expriment leur rejet de toute « escalade guerrière » qu’elles jugent « irresponsable ». Certains, comme Eric Ciotti, pointe « le soupçon d’une instrumentalisation » pour les élections européennes.
Ce week-end, les États-Unis ont multiplié les frappes au Moyen-Orient contre des groupes armés alignés sur Téhéran. Vendredi, 85 cibles ont été touchées en Irak et en Syrie. Dès le lendemain, des raids aériens ont ciblé une quinzaine de missiles houthistes au Yémen. David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et rédacteur en chef d'Orients Stratégiques (L'Harmattan), donne son regard sur les enjeux géopolitiques de la région.
Stéphane Séjourné, patron du parti Renaissance et président du groupe Renew au Parlement européen, a été nommé le 11 janvier ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. L’eurodéputé succède à Catherine Colonna, dans un contexte marqué par les guerres en Ukraine et au Proche Orient.
Les trois mineurs français, otages du Hamas qui ont été libérés lundi soir, vont bien, s'est réjouie mardi la ministre des Affaires étrangères sur RTL tout en soulignant « le choc psychologique ».
Pour la spécialiste de l’Argentine Maricel Rodriguez Blanco, Maîtresse de conférences en sociologie à l’Institut Catholique de Paris, l’élection de Javier Mileil est une mauvaise nouvelle pour le peuple argentin, qui pourrait subir de plein fouet les mesures drastiquement libérales de son nouveau président.
La délégation parlementaire au renseignement a rendu public son rapport annuel, consacré aux ingérences étrangères et aux moyens à déployer pour lutter contre. Pour les sénateurs et députés membres de la délégation, les puissances étrangères profitent « d’une forme de naïveté et de déni » de la France, contre laquelle il est urgent d’agir.
Pour l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, invité de Public Sénat, Israël se trouve face à un « dilemme tragique » depuis l’attaque du 7 octobre. Il pointe notamment les conséquences humanitaires et internationales qu’aurait une invasion de la bande de Gaza par les forces militaires.
Le parti de droite populiste, l’UDC, vient de remporter haut la main les élections au Conseil national (chambre basse) avec 28,6% des voix, renforçant sa place de première formation politique du pays, loin devant le Parti Socialiste, deuxième formation politique du pays qui a obtenu 18%. Le deuxième tour de l’élection du Conseil des Etats (chambre haute), est à venir, suivi par la désignation des membres du gouvernement le 13 décembre. Décryptage par Anke Tresch, professeure de sciences politiques à l’Université de Lausanne et responsable de l’étude électorale suisse Selects.