Libérée provisoirement de la prison d’Evin, à Téhéran, la militante pour les droits des femmes et prix Nobel de la paix Narges Mohammadi a été auditionnée au Sénat. Malgré les risques qu’elle encourt en s’exprimant, elle a exhorté les parlementaires à agir pour aider les Iraniens dans leur combat contre le régime islamique.
Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris sont arbitrairement détenus par Téhéran depuis mai 2022. Entendue au Sénat ce mercredi 22 janvier, sa sœur Noémie, à la tête d’un comité de soutien, espère que l’adoption prochaine d’une résolution européenne sur les otages d’Etat fera bouger les lignes.
Iran, Israël, bande de Gaza, Liban, Syrie… Emmanuel Macron a détaillé ce lundi devant les ambassadeurs les positions françaises sur les grands enjeux internationaux en cours au Proche et au Moyen-Orient. Le président de la République a notamment pointé du doigt le rôle de Téhéran dans les différentes crises en cours dans la région. « L’Iran est aujourd’hui un risque si nous le laissons hors du cadre », estime-t-il.
Après 24 ans de pouvoir, Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive éclair du groupe islamiste Hayat Tahir Al-Sham. Une large partie du pays est désormais aux mains d’une coalition de rebelles, aux soutiens et intérêts divergents. De la Turquie à l’Iran, en passant par Israël, tour d’horizon des enjeux de la chute du régime Assad, qui bouleverse les équilibres régionaux.
Le président de la République a ouvert la conférence internationale en soutient au Liban ce jeudi 24 octobre à Paris. L’objectif est de récolter 426 millions d’euros à la fin de l’événement pour aider le pays. Le chef d’Etat, qui a promis d'en débloquer 100 millions, a rappelé les liens « séculaires entre le France et le Liban » et a demandé que la « guerre s’arrête au plus vite ».
Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
En ouverture de sa déclaration de politique générale au Sénat, le Premier ministre a condamné « avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël ». « Pour nous, pour la France, la sécurité d’Israël n’est pas négociable », a-t-il ajouté.
Auditionné au Sénat, l’historien et spécialiste des questions militaires au Proche et au Moyen-Orient analyse les objectifs et les conséquences des frappes conduites par l’Iran en Israël. Alors qu’une riposte était attendue depuis plusieurs mois, « l’Iran revient dans le match » et laisse Israël « face à un dilemme » sur la réponse à adopter, estime-t-il.
L’Iran a lancé le mardi 1er octobre un raid aérien contre Israël, utilisant pour la première fois un nouveau type de missile, hypersonique et balistique, baptisé « Fattah ».
C’était il y a 45 ans, le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens prenaient d’assaut l’ambassade américaine de Téhéran et retenaient en otage une cinquantaine de diplomates. Personne, pas même l’imam Khomeini, dont le pouvoir est récent et fragile, ne se doute alors que le calvaire des Américains va durer plus d’un an et provoquer une crise internationale majeure. Dans « 444 jours qui ont fait plier l’Amérique » diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama nous raconte les coulisses et les péripéties du marathon des négociations qui ont fini par mener à son dénouement.
Loin « d’éliminer le Hamas », l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh ne devrait pas déstabiliser le mouvement qui repose sur une organisation collégiale. Par ailleurs l’assassinat compromet la poursuite des négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages retenus à Gaza.
L’armée israélienne a lancé sa riposte après un tir de roquette sur une ville du plateau du Golan ayant tué 12 personnes le 27 juillet . La France et les Etats-Unis tentent de peser diplomatiquement pour empêcher un embrasement du conflit.