Invité à s'exprimer au Parlement israélien lundi 13 octobre, Donald Trump s’est félicité de l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’État hébreu et le Hamas, ayant abouti à la libération ce matin des 20 derniers otages vivants. Son implication dans « une paix par la force », a été applaudie longuement par la Knesset.
Retenus depuis deux ans dans la bande de Gaza, les 20 otages israéliens toujours vivants ont été libérés ce lundi 13 octobre par le Hamas. « C’est une étape cruciale pour le cessez-le-feu », salue l’eurodéputé Renew Bernard Guetta, invité de Public Sénat. Mais « une étape cruciale pour la paix, ça, c'est vraiment une autre question », ajoute-t-il.
Emmanuel Macron participera dans la journée au « Sommet de la paix » réunissant plusieurs chefs d’Etat en Egypte, alors que le Hamas libère ce lundi 13 octobre les otages israéliens, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu négocié la semaine dernière. Pour le président français, « la priorité » est maintenant « la reprise des opérations humanitaires » à Gaza.
Sous médiation américaine, Israël et le Hamas ont trouvé un terrain d’entente pour mettre fin à plus de deux ans de guerre à Gaza. Un accord inédit, censé ouvrir la voie à une trêve durable.
Au deuxième anniversaire du massacre le plus meurtrier de l’histoire d’Israël, les proches des victimes du 7 octobre 2023 ont observé une minute de silence ce mardi matin. A 500 kilomètres de là, les discussions indirectes entre l’Etat hébreu et le Hamas, commencées hier en Egypte, doivent se poursuivre aujourd’hui.
Après sa rencontre à la Maison Blanche avec Benyamin Netanyahou, Donald Trump a présenté un plan en vingt points pour mettre un terme au conflit qui ravage la bande de Gaza depuis près de deux ans. Un texte accepté par son homologue israélien, sous conditions.
Lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa promesse de reconnaitre officiellement l’Etat de Palestine au nom de la France, face à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Un chemin emprunté par d’autres nations occidentales et qui laisse entrevoir la possibilité d’un « jour d’après », aux contours encore bien flous.
A quatre jours de la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine par la France devant l’Assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron s’est montré très critique envers le gouvernement de l’Etat hébreu à la télévision israélienne. Et pour cause, il y a urgence à tenter de « préserver la solution à deux Etats », selon David Rigoulet-Roze.
Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient.
L’armée israélienne a lancé ce mardi 16 septembre une grande offensive à Gaza-ville. Des milliers d’habitants fuient les lieux et se dirigent désormais vers le sud de l’enclave palestinienne, rendue exsangue par des mois de bombardements. Soutenu par Washington, que vise Benyamin Netanyahou avec cette nouvelle opération militaire ? Décryptage avec Laure Foucher, maîtresse de recherche sur le Moyen-Orient à la Fondation pour la recherche stratégique.
Dans une déclaration sur la situation au Proche et au Moyen Orient, le Premier ministre a résumé la ligne de la diplomatie française, après plusieurs jours d’affrontement entre l’Iran et Israël. Celle d’une « solution négociée » et la recherche de la paix « par le dialogue ».
Interrogé au Sénat par le groupe écologiste sur les actions de la diplomatie française face à la multiplication des théâtres de guerre ces trois dernières années, le Premier ministre a rappelé que la France était « attachée au droit, aux principes humanitaires, au bon sens ».