En visite en Israël et dans les territoires palestiniens depuis le 19 décembre, Gérard Larcher et les présidents des groupes politiques ont visité le kibboutz de Kfar Aza, où de violents massacres ont été perpétrés par le Hamas le 7 octobre. Les lieux, déserts et silencieux, lourds des événements qui s’y sont produits, ont marqué les sénateurs.
Le président du Sénat est en déplacement depuis mercredi 20 décembre en Israël et dans les territoires palestiniens. Gérard Larcher est accompagné de la quasi-totalité des présidents de groupe du Sénat, tous bords politiques confondus. Lors de la première étape de ce déplacement, la délégation s’est rendue au Parlement israélien, la Knesset. L’occasion pour le président du Sénat de porter un « message de solidarité et de compassion avec le peuple israélien ». Autre message porté par les sénateurs : le soutien de la position diplomatique de la France en faveur d’une solution à deux Etats.
Le président LR du Sénat Gérard Larcher se rend en Israël et les territoires palestiniens à partir de ce soir, pour une visite de deux jours. Accompagné d’une délégation de sénateurs, il devrait rencontrer notamment le Président de la Knesset Amir Ohana, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, mais aussi des familles d’otages du Hamas.
Les négociations autour de la libération des otages permettent pour l’instant à la trêve de tenir, voire éventuellement de se poursuivre. Mais ces négociations sont aussi le signe de la victoire stratégique du Hamas sur Israël, selon le général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales
Un accord passé dans la nuit de mardi à mercredi entre Israël et le Hamas devrait permettre la libération de femmes et d’enfants détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Interrogé par Public Sénat, David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient, décrypte les enjeux stratégiques derrière ce cessez-le feu temporaire.
Le président de la commission de la culture et de l’éducation du Sénat veut savoir si l’Arcom entend donner suite aux propos polémiques tenus par l’humoriste Guillaume Meurice sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il dénonce une atteinte au « respect et à la dignité de la personne humaine ».
Pour l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, invité de Public Sénat, Israël se trouve face à un « dilemme tragique » depuis l’attaque du 7 octobre. Il pointe notamment les conséquences humanitaires et internationales qu’aurait une invasion de la bande de Gaza par les forces militaires.
La Première ministre s’exprimait ce mardi 24 octobre devant les sénateurs, dans le cadre d’un débat au Palais du Luxembourg sur la situation au Proche-Orient. Elle a rappelé la position de la France face au conflit israélo-palestinien et exprimé son inquiétude quant à la « catastrophe humanitaire » qui se joue dans la bande de Gaza, pilonnée par Israël.
Au-delà du soutien symbolique à Israël, le déplacement d’Emmanuel Macron sera l’occasion d’aborder avec son homologue Benyamin Netanyahou l’épineuse question des otages français détenus par la Hamas. Le chef de l’Etat pourrait également marquer une halte dans l’un des pays arabes de la région.
Il y a une semaine, l’armée israélienne lançait un ultimatum à la population de la bande de Gaza : 24 heures pour évacuer vers le sud de l’enclave, avant une offensive terrestre de Tsahal. Ce 20 octobre, l’armée annonce une nouvelle fois que l’offensive est imminente, mais qu’en est-il réellement ?
Interrogé par Public Sénat, le sénateur Roger Karoutchi appelle Emmanuel Macron à imiter certains de ses homologues européens et à se rendre au plus vite en Israël pour « faire pression sur tous les acteurs » du conflit. Il regrette par ailleurs que l’exécutif n’ait pas souhaité reprendre à son compte la proposition de résolution sur Israël portée par plusieurs présidents de groupes au Sénat.