Malgré l’avance du bloc de gauche, le second tour des législatives confirme la tripartition de l’Assemblée nationale. Sans majorité claire pour gouverner, de nombreux scénarios restent sur la table, à commencer par celui d’un blocage politique.
L'alliance des principaux partis de gauche est sortie en tête du second tour des élections législatives, ce dimanche 7 juillet, devant la majorité sortante et le Rassemblement national dont la progression a été stoppée par un front républicain. La France insoumise reste majoritaire au sein du bloc de gauche, avec 68 à 74 sièges, mais désormais talonnée par le Parti socialiste, qui devrait récupérer entre 63 à 69 sièges.
Au sein du bloc de gauche, le barrage républicain contre le Rassemblement national, qui s’est mis en place à l’annonce des résultats du premier tour des législatives anticipées, n’est pas complétement uniforme. À la différence de ses alliés, La France insoumise ne met pas toutes les triangulaires dans lesquelles le RN s’est qualifié au même niveau.
Score, projections, consignes de vote, cadors éliminés ou, au contraire, élus du premier coup… Public Sénat revient sur les temps fort du premier tour des législatives anticipées.
Entre 285 et 315 circonscriptions comptent trois candidats qualifiés au second tour des élections législatives. Un chiffre historique, lié à la participation inédite pour ce premier tour. Les candidats qualifiés ont jusqu’au 2 juillet pour décider de se maintenir ou de se désister.
Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait état d’un fort regain de popularité pour les personnalités du Nouveau Front Populaire de Raphaël Glucksmann à Fabien Roussel, à l’exception notable de Jean-Luc Mélenchon dont la cote de popularité s’effondre.
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
Passé le choc de la dissolution, le feuilleton de cette première semaine de campagne électorale continue de passionner la presse étrangère. Face à l’instabilité dans laquelle le pays pourrait être plongé au lendemain du second tour, c’est un sentiment d’inquiétude qui domine.
Lors des négociations pour unir la gauche, Jean-Luc Mélenchon a marqué par sa discrétion, ne souhaitant pas s’imposer comme potentiel Premier ministre. Avec la « purge » de cinq députés sortants frondeurs, la stratégie du chef de file de La France insoumise marque un tournant.
À deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées, Public Sénat dresse la liste des candidatures à suivre à gauche de l’échiquier politique, où les principaux partis politiques ont réussi à boucler un accord électoral et politique.
62 % des Français ont une opinion négative à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. Après plusieurs jours de polémiques et de positions clivantes sur la situation au Proche-Orient, il prend pour la première fois la tête du classement des personnalités politiques les plus rejetées de notre sondage Odoxa.
L’union de la gauche traverse une crise, suite à l’attaque du Hamas contre Israël. Le PCF a qualifié ce week-end la Nupes d’« impasse ». « Il faut passer à autre chose », pour le sénateur PCF Ian Brossat. Les regards se tournent maintenant vers le PS. « La Nupes n’existe plus pour moi », avance le sénateur Rachid Temal. « Si la Nupes doit changer de nom, et bien ça va changer de nom dans les prochaines semaines », selon le porte-parole du PS, Luc Carvounas, avant un conseil national périlleux.