Les sénateurs ont adopté à l’unanimité, ce jeudi 3 avril, la proposition de loi pour "renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes", défendue par Aurore Bergé. Renonçant à aller jusqu’à l’imprescriptibilité civile pour les viols, les élus ont néanmoins repoussé le délai de prescription. Ils ont également effacé la notion de "contrôle coercitif" du texte, mais élargi l'infraction de harcèlement sur conjoint.
La sénatrice PS du Val-de-Marne a relayé aux questions d’actualité au gouvernement l’appel lancé mi-mai pour une grande loi répondant au fléau des violences sexistes et sexuelles.
Le 18 avril, Carrefour annonce qu’il octroiera dès l’été 2023 douze jours d’absence autorisée en cas d’endométriose. Une politique qui fait date, puisque l’enseigne de la grande distribution est la première grande entreprise en France à s’y essayer. Mais cette annonce, faite au moment où le congé menstruel a le vent en poupe, soulève cependant des doutes du côté des membres de la délégation aux droits des femmes du Sénat, qui attirent l’attention, plus largement, sur les conditions de travail et les contrats des femmes dans ce secteur.
Dans un courrier adressé au ministre des Solidarités et de la Santé, la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol alerte sur l’indisponibilité des pilules abortives dans plusieurs pharmacies de Lille et de la région parisienne. « Cette indisponibilité compromet gravement le droit à l’IVG », estime-t-elle.