Les élus écologistes se sont réunis ce matin, à l’occasion d’un banquet paysan organisé près du Sénat, pour s’opposer à la loi Duplomb, examinée aujourd’hui en commission mixte paritaire. Tous dénoncent le « scandale démocratique » d’une loi qu’ils surnomment « loi poison ».
Au regard des divisions au plan national, c’est un tour de force. A Agen, toutes les composantes de la gauche ont pourtant réussi à faire l’union en vue des municipales, du PS aux Ecologistes, en passant par le PCF, Place Publique et même LFI. Les enjeux locaux ont facilité le rassemblement. L’accord du NFP a aussi laissé des traces…
Les élus socialistes, communistes et écologistes du Sénat dévoilent des pistes communes pour le prochain budget. D’emblée, ils rejettent certaines mesures évoquées par l’exécutif, comme l’hypothèse d’une TVA sociale ou d’une baisse des dépenses liées à la prise en charge des affections longue durée.
A la veille de l’audition de François Bayrou sur l’affaire Bétharram, dans le cadre de la commission d’enquête sur la prévention des violences dans les établissements scolaires de l’Assemblée nationale, les élus écologistes ont présenté leur plan d’urgence pour protéger les enfants.
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
À l’initiative de la majorité sénatoriale de droite et du centre, le Sénat a largement assoupli la trajectoire de réduction de l’artificialisation des sols, alors que la législation actuellement en vigueur prévoit de mettre fin à l’étalement urbain d’ici 2050. Vent débout, les écologistes dénoncent une « consciencieuse démolition » du dispositif.
INTERVIEW - Auprès de Public Sénat, la sénatrice Ghislaine Senée revient sur sa décision de quitter Les Ecologistes. Elle se dit « profondément choquée » par la manière dont la direction a réagi à la décision de justice qui blanchit l’ex-secrétaire national Julien Bayou, poursuivi pour harcèlement moral et abus de faiblesse. L’élue dénonce également le poids grandissant des « ultra-féministes » au détriment du discours écologiste.
Lors de sa visite au Salon de l’agriculture, le Premier ministre a mis en avant le respect des engagements pris par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs. Mais, pour la cheffe de file des Écologistes, la loi d’orientation agricole élude la question essentielle du revenu des exploitants.
Si elle reconnaît « une ouverture » de la part du gouvernement sur les retraites, la numéro 1 des Ecologistes attend maintenant « des choses concrètes ». « Le gouvernement a la censure entre ses propres mains. Nos propositions sont connues. Elles sont sur la table », soutient Marine Tondelier.