Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sont en campagne pour être élu à la tête des Républicains. D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, le ministre de l’Intérieur est considéré par les Français comme un meilleur candidat pour LR que Laurent Wauquiez dans la perspective de l’élection présidentielle. Il remporte aussi l’adhésion de l’ensemble des Français interrogés par rapport à son concurrent (31% contre 17%).
Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a annoncé sa candidature pour la tête du parti, ce 13 février. L’officialisation intervient dès le lendemain de celle de son rival Bruno Retailleau.
Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
À la sortie d’une réunion avec les partis, hors LFI ou RN, le patron des députés de la Droite républicaine insiste à nouveau sur la nécessité d’aboutir à un accord de non-censure pour qu’un gouvernement survive. Il maintient sa ligne rouge : la droite ne veut ni ministres issus de la France insoumise, ni application du programme du Nouveau Front populaire.
Après la censure du gouvernement Barnier et la déclaration du président de la République à la télévision, Stéphane Peu et Roger Karoutchi débattaient sur le plateau de Parlement Hebdo. L’un comme l’autre jugent sévèrement le rôle d’Emmanuel Macron dans la crise politique que traverse le pays depuis la dissolution.
À quelques heures de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, à la demande du Premier ministre, députés et sénateurs LR se sont accordés pour retirer du texte les 7 heures de travail supplémentaires sans rémunération. Une décision qui sème la division au sein de la majorité sénatoriale, les sénateurs centristes défendant toujours fermement la mesure.
Ce mercredi, Mathieu Darnaud, sénateur de l’Ardèche et président du groupe Les Républicains au Sénat était l’invité de la matinale de Public Sénat. Alors que le projet de loi de finances pour 2025 a été transmis au Sénat après avoir rejeté hier par l’Assemblée nationale, le sénateur s’est prononcé sur diverses mesures envisagées pour faire des économies, il s’est notamment déclaré en faveur de la suppression d’un jour férié.
Le gouvernement a annoncé geler la hausse prévue dans le budget de l’Aide médicale d’Etat (AME). Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts de Seine, félicite cette mesure mais demande une réflexion globale sur la transformation de l’aide médicale d’Etat en aide médicale d’urgence. Pour la prochaine loi immigration, l’ancien ministre préconise de reprendre les éléments du Sénat censurés par le Conseil constitutionnel en janvier 2024.
Les sénateurs Les Républicains vont publier une tribune en soutien à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, après la polémique sur l’Etat de droit qui ne serait « pas intangible, ni sacré ». Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, l’a co-signée. Pour lui, l’Etat de droit « n’est pas immuable » et « l’expression populaire peut le faire évoluer ».
Laurence Garnier était pressentie pour le poste, c’est finalement une autre sénatrice qui en hérite. Agnès Canayer est nommée ministre déléguée en charge de la Famille et de la Petite enfance, un portefeuille ministériel dont la dénomination inquiète certaines associations de protection de l’enfance.
Ce mardi, Julien Aubert, vice-président des Républicains, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le vice-président des Républicains a évoqué le futur gouvernement et la situation politique actuelle, il affirme qu’ « il faut sortir du macronisme », estimant que Michel Barnier doit être « un choix d’opposition, de cohabitation ». En ce qui concerne la récente démission de Thierry Breton de son poste de commissaire européen Julien Aubert dénonce notamment la gouvernance d’Ursula von der Leyen.