Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Pour « lutter dès le premier tour contre les extrêmes », la majorité présidentielle a décidé de ne pas présenter de candidat dans une soixantaine de circonscriptions. De quoi peut-être lui permettre de trouver une majorité après le 7 juillet. Si les LR expliquent rester sur une ligne d’autonomie, dans le Nord, le parti a pourtant décidé de ne pas présenter de candidat face à certains candidats soutenus par le parti d’Emmanuel Macron.
Après une semaine rocambolesque qui a vu Éric Ciotti être exclu des Républicains par les ténors de son parti, après avoir annoncé une alliance avec le RN aux législatives, plusieurs dizaines de candidats ont été investis sous la bannière « Union des droites » ou « Les Républicains à droite ». Parmi les candidats figurent peu de sortants, des jeunes, des proches d’Éric Ciotti, des anciens élus et des figures plus médiatiques.
Alors que nos confrères du JDD annonçaient ce matin un accord entre le parti présidentiel et Les Républicains sur plusieurs circonscriptions, le président du Sénat a réfuté tout accord, assurant ne pas avoir rencontré le président de la République dans un cadre privé « depuis le 7 mars ».
A quelques minutes de la décision du tribunal judiciaire de Paris saisi en référé par Éric Ciotti, le bureau politique de LR a validé son exclusion à la très large majorité de ses membres.
Eric Ciotti a saisi le tribunal judiciaire pour contester son exclusion des LR, suite à l’alliance qu’il a annoncé avec le RN pour les législatives. Ses opposants ont reconvoqué un bureau politique pour « valider », sur le plan juridique, son exclusion, afin de mieux respecter les statuts. Alors que la question des investitures est aussi en jeu, chacun fourbit ses armes pour porter la bataille sur tapis vert.
Agnès Evren ne mâche pas ses mots, ce jeudi 13 juin 2024, sur l’antenne de Public Sénat. Le spectacle donné cette semaine par les LR est « ubuesque » et « dramatique ». Selon la sénatrice LR, « Éric Ciotti s’est servi du parti comme d’un paillasson, au service de son ambition personnelle. »
A l’issue d’un bureau politique extraordinaire des Républicains, Éric Ciotti a été exclu à l'unanimité du parti qu’il préside. Il est remplacé par une direction intérimaire, composée d'Annie Genevard et François-Xavier Bellamy. Eric Ciotti conteste, lui, la légalité de cette décision.
L’ensemble des cadres de LR se retrouvent en bureau politique pour décider de la destitution du président du parti, Éric Ciotti qui a annoncé hier sa volonté de faire alliance avec le RN en vue des législatives. Le député sortant conteste la légalité du bureau politique et a fermé les portes du siège de LR.
Après l’annonce d’une alliance avec le RN en vue des législatives, Éric Ciotti s’est mis à dos la quasi-totalité du parti politique qui demande sa démission de la présidence du parti. La secrétaire générale des Républicains, Annie Genevard a convoqué un bureau politique avec au programme la présentation d’une motion de destitution du président. Dans un communiqué, Éric Ciotti indique que le bureau politique ne répond pas aux statuts LR.
L’annonce par Éric Ciotti d’un accord avec le RN en vue des législatives a chamboulé le groupe Les Républicains du Sénat. Certains demandent la démission du président du parti, d’autres quittent Les Républicains, d’autres encore déclarent à demi-mot ne pas être opposés à une alliance avec le parti de Jordan Bardella.