En réunion de groupe, l’unanimité les sénateurs LR ont voté contre l’accord souhaité par Éric Ciotti avec le RN en vue des législatives. A la sortie, le président du groupe, Bruno Retailleau assure que les Républicains investiront des candidats « qui porteront nos couleurs, nos valeurs et un projet pour la France ».
Lors de leur réunion de groupe hebdomadaire, les sénateurs Les Républicains se sont totalement désolidarisé du président de leur parti Eric Ciotti. Ils ont exprimé leur « autonomie » vis-à-vis du Rassemblement national, dans la perspective des législatives.
Si la liste LR de François-Xavier Bellamy finit en dessous de 10 %, dimanche, lors des européennes, « c’est évident qu’il y aura des conséquences politiques », prévient le sénateur LR des Hauts-de-Seine. Face à la rumeur de coalition avec la majorité, il pense qu’« Emmanuel Macron ne voudra pas mettre à Matignon quelqu’un de la puissance de feu de Gérard Larcher ».
Le président du conseil exécutif de Corse est auditionné mercredi par les sénateurs au sujet de l’autonomie de la Corse, et plaide pour que les demandes autonomistes soient entendues, sans quoi il craint que la violence refasse son apparition.
Elus de gauche et associations de défense des droits LGBT+ se sont réunis lundi au Sénat pour dénoncer une proposition de loi de la droite visant à encadrer les transitions de genre chez les mineurs. Ce texte, qualifié de « transphobe » par certains élus, sera débattu en séance publique mardi soir.
[SERIE] Le Parlement européen raconté par ses eurodéputés. Pour mieux comprendre le travail à Bruxelles et Strasbourg, la parole à ceux qui font vivre l’institution : les eurodéputés. Pour les LR, Anne Sander a œuvré pour modifier le volet agricole du texte sur la restauration de la nature, ouvrant « la voie à plus de pragmatisme au niveau du Parlement européen » et un texte plus « pro agriculture ». Malgré son travail actif au Parlement européen, les LR l’ont reléguée à la dixième place de la liste, qui risque de ne pas être éligible…
Ce mardi, la commission nationale d’investiture des Républicains a désigné la liste de ses candidats aux places éligibles, parmi lesquelles les sortants Nadine Morano et Brice Hortefeux. Selon nos informations, une très grande majorité des sénateurs LR avait cosigné un courrier pour que la sortante, Anne Sander, soit plus haut sur la liste.
Les Républicains s’en prennent une nouvelle fois au Conseil constitutionnel après avoir vu leur proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’immigration invalidée par les Sages. « Un nouveau tournant » pour le patron de la droite sénatoriale qui avait déjà eu des mots assez durs à l’égard de la plus haute juridiction lors de la large censure de la loi immigration.
Les Républicains avaient recueilli le nombre de signatures de parlementaires nécessaires pour lancer un référendum d’initiative partagée sur l’immigration. Leur proposition de loi référendaire visant à conditionner certaines prestations sociales aux étrangers en situation régulière a été jugée non conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel.
Ils ne sont pas nombreux. Mais même chez les LR, on trouve (quelques) sénateurs qui n’écartent pas d’un revers de main l’idée d’une taxe sur les superprofits des entreprises, alors que l’Etat recherche plusieurs milliards d’économies. Le sénateur Olivier Paccaud n’y est « pas opposé » à titre personnel. « A condition que ça paie la Sécurité sociale, oui », lâche son collègue Alain Milon. Même le rapporteur du budget, Jean-François Husson, dit ne pas avoir « de position de blocage absolu sur rien », sans vouloir se prononcer.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien général Christophe Gomart, désormais troisième sur la liste LR pour les européennes, livre sa vision de la défense, notamment européenne.
A l’issue du rejet du CETA par la Haute Assemblée, le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, est revenu sur les incidents qui ont émaillé la séance, et le choix de son groupe, largement en faveur du traité, de quitter l’hémicycle avant le vote, ouvrant la voie à une crise ouverte au sein de la majorité sénatoriale. La raison ? Le choix de Bruno Retailleau, président du groupe LR, de brandir l’article 38 du règlement du Sénat, clôturant les débats, « sans discuter de quoique ce soit ».