La démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins Yannick Morez replace au cœur de l’actualité une tendance qui ne semble pas s’essouffler. Le gouvernement veut mieux cerner le phénomène. L’Association des maires de France alerte sur un mouvement plus large, loin de se limiter au premier visage d’un conseil municipal.
Le Sénat va auditionner Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin-les-Pins, qui a décidé de renoncer à son poste au regard des attaques dont il a été la cible, dans le cadre d’un projet de centre d’accueil de demandeurs d’asile. Invité de LCP et Public Sénat ce vendredi, Loïc Hervé, sénateur centriste de Haute-Savoie, a déploré l’absence de réactivité des autorités face à une situation de plus en plus tendue.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du 29 mars dernier, le porte-parole du gouvernement avait été interpelé par la sénatrice LR Laurence Garnier à propos de l’incendie du domicile du maire de Saint-Brévin. Olivier Véran avait confié avoir appelé Yannick Morez, et avait attribué l’agression à « l’extrême droite », en appelant à « faire de la pédagogie » auprès des populations.
Après avoir été victime d’un incendie criminel, Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin en Loire Atlantiques, a décidé de démissionner de son mandat. Il y a deux mois, l’élu avait été la cible de menaces de groupuscules d’extrême droite suite à un projet de construction d’un Centre d’accueil de demandeurs d’asile sur la commune. L’absence de soutien de l’exécutif à l'époque interpelle les sénateurs.
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a donné le chiffre exact des maires ayant mis fin à leur mandat, depuis les municipales de 2020.
En clôture du Congrès des maires, Porte de Versailles à Paris, la première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé vouloir partir d’un nouveau pied avec les collectivités locales. Elle a annoncé la fin d’un dispositif qui contraignait les élus locaux à modérer leurs dépenses, les fameux « contrats de Cahors ».
Le président de la République a convié un millier de maires à l’Elysée, en marge du Congrès des maires de France organisé par l’AMF. Séance câlinothérapie, renouvellement de sa confiance envers les élus… Réactions des édiles à la sortie du palais.
Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, estime que la France doit accélérer sur le développement de ses énergies renouvelables. Invité de la matinale de Public Sénat jeudi 22 novembre, il a marqué son opposition au droit de veto des maires que les députés LR veulent réintroduire au projet de loi adopté par le Sénat.
Le chef de l’Etat a déambulé pendant plus de trois heures et demie au salon des maires. Si Emmanuel Macron a été globalement bien reçu, la question du coût de l’énergie, qui flambe, est sur toutes les lèvres des maires. L’Etat met sur la table 2,5 milliards d’euros au total pour aider les communes.
Explosion du coût de l’énergie, suppression de la CVAE… Les griefs des maires de France s’accumulent à l’encontre d’Emmanuel Macron. Alors qu’attendent-ils du président qui doit déambuler dans les allées du congrès des maires aujourd’hui ? Nous leur avons posé la question.
En marge de la visite du chef de l’Etat au Salon des maires de France, Gérard Larcher, le président du Sénat, demande davantage d’écoute de la part de l’exécutif, notamment face aux incertitudes financières qui pèsent sur les élus locaux. Alors que le Sénat a entamé l’examen du budget 2023, il pose deux conditions à l’adoption d’un accord sur l’encadrement des dépenses des collectivités.
Alors que démarre le congrès annuel de l’Association des maires de France, une enquête du Cevipof révèle les fortes préoccupations des élus confrontés à la crise énergétique, au durcissement des opinions politiques et à de la violence de leurs administrés.