Différents représentants du RN, dont Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont fustigé vendredi soir la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, signe selon eux que l’exécutif ne compte pas infléchir sa ligne politique. Appelant à un retour aux urnes pour démêler la crise politique, le RN pourrait censurer le nouveau chef de gouvernement dès que ses orientations budgétaires seront connues.
Le procès en appel de l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026. Le calendrier de la cour d’appel de Paris a été annoncé ce 8 septembre.
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, accompagné de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, ont réaffirmé leur « désaccord total » avec les orientations du Premier ministre pour redresser les finances publiques. Ils demandent « une dissolution ultra-rapide ».
Le RN, qui rejette le plan d'économies de François Bayrou, et ne votera pas la confiance au gouvernement le 8 septembre, continue de défendre le « contre-budget » présenté à l’automne dernier. Les orientations économiques du parti trahissent toutefois un tiraillement entre le discours très libéral de Jordan Bardella et la ligne sociale que souhaite porter Marine Le Pen.
Après l’annonce du vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre, Marine Le Pen a émis le souhait d’une nouvelle dissolution. Une demande qui, à première vue, interpelle de la part de la patronne des députés RN, frappée d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire. Pourquoi Marine Le Pen pense-t-elle pouvoir se représenter ? Explications.
Depuis la rencontre entre le président russe et le président américain en Alaska vendredi dernier et les discussions autour d’une paix en Ukraine, la cheffe des députés RN s’est contentée d’un tweet pour dénoncer « un affaiblissement de toutes les nations européennes au sein d’une bureaucratie européenne et atlantiste vassalisée par Washington ».
D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont à présent les deux personnalités politiques qui recueillent le plus de soutien ou de sympathie de la part des Français. Les deux figures du Rassemblement national se hissent à la première place du palmarès de l’adhésion au détriment d’Edouard Philippe, en nette baisse et désormais rejoint par Bruno Retailleau.
À l’occasion d’un meeting dans le Loiret, Marine Le Pen a violemment fustigé l’Union européenne et les politiques menées par Bruxelles. Entourée pour l’occasion des principaux chefs de file nationalistes européens, la fille de Jean-Marie Le Pen a cultivé sa stature internationale, une manière pour elle de réaffirmer la légitimité de sa candidature pour 2027, malgré sa peine d’inéligibilité.
Reportage - Le Rassemblement national et ses alliés européens, Viktor Orban, Matteo Salvini ou encore Santiago Abascal, se sont rassemblés ce lundi 9 juin dans une ferme du Loiret pour célébrer le premier anniversaire de leur percée aux élections européennes. Un soutien affirmé de ces leaders nationalistes à la candidature, plus qu’incertaine, de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle.
Marine Le Pen perd bien son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais. C’est la décision rendue par le tribunal administratif de Lille, qui déboute la députée RN. Elle contestait cette décision du préfet, conséquence de sa condamnation pour détournement de fonds publics. Elle a décidé de faire appel.
Le sénateur PS des Landes, Eric Kerrouche, a déposé une proposition de loi constitutionnelle pour limiter sa révision via le seul article 89. Une réponse à un texte déposé par Marine Le Pen, qui entend réviser profondément la Constitution sur l’immigration, en recourant au référendum via l’article 11… Le socialiste veut ainsi protéger l’Etat de droit. Explications.
La présidente du groupe RN de l’Assemblée nationale, Marine le Pen et le président du parti, Jordan Bardella ont entamé le cycle de consultations à Matignon sur le scrutin proportionnel aux législatives. A la sortie, Marine le Pen a indiqué que le Premier ministre penchait pour un retour du mode de scrutin de 1986, « c’est-à-dire la proportionnelle intégrale par département ».